29 juin 2009

Vive le slow fashion !


Je viens de lire un article dans Les Echos qui m’a interpellée. Celui-ci m’explique que le début des soldes pour cet été 2009 est morose, les français consomment moins, la faute à Madame La Crise ! Les marques ne misent plus sur le « fast fashion », c’est-à-dire les modèles créatifs, très mode. Le genre de modèles qui arrivent tous les mois en magasin, permettant ainsi une rotation de stock importante et une impression de diversité. Cette satanée crise est en train d’anéantir le système de commercialisation de ces marques, voire la société de consommation que nous sommes. Notre manière de consommer change, nous passons au « slow fashion ».
Késako ? Exactement l’inverse justement ! Le consommateur plébiscite les achats réfléchis, se tourne (enfin) vers la consommation responsable en achetant un produit de qualité et quasi indémodable. Il mise sur l’intemporel, le beau vêtement qu’il pourra reporter d’une année sur l’autre, ce qu’on appelle des « basiques », dans le jargon de la mode.

En fait cet article me laisse dubitative car il décrit parfaitement ma manière de consommer depuis des lustres ! Je suis donc fière d’être une slow fashion girl ! Il me restera à savoir si je suis une avangardiste ou une ringarde. Mais ça, c’est un autre débat !

http://www.lesechos.fr/info/metiers/4880017-avec-la-crise--le-retour-en-grace-de-la---slow-fashion--.htm

28 juin 2009

Faut pas s'en fer...





S’il y a bien une chose que je déteste dans la vie, c’est le repassage ! Détester est un mot faible, je dirai donc : j’abhorre le repassage. Malheureusement, je ne peux pas ignorer mon panier en osier rempli de linge propre bien longtemps : en effet, quand il est trop lourd, il se renverse. Mon chat (ma petite nounouille, j’écrirai sur elle plus tard) en profite alors pour dormir sur le linge propre, si possible pendant mes heures de travail, pour ne pas être découverte et expulsée manu-militari.
Donc, me voilà résignée, je dois repasser. Pour rendre la tache plus agréable, je rivalise de créativité. Ma dernière trouvaille : écouter un CD de Jason Mraz pendant cette corvée. Pas n’importe lequel, celui avec des versions un peu acoustiques de son dernier album. Dès les premières notes de I ‘m yours, mon esprit divague. Je m’imagine sur une plage de Californie, mes pieds nus sur le sable bien chaud, le soleil caresse ma peau, je suis zen. Ma planche à repasser se transforme alors en planche de surf, et le bruit léger de la vapeur de mon fer ressemble à celui des vagues. Je suis de plus en plus cool, mon fer glisse gentiment sur le linge, j’enchaîne les T-shirts et les polos, A beautiful mess me détend tellement que j’en ferme les yeux. Pschiiit, pschittt, … aïe ! Je viens de me bruler le poignet ! Le retour à la réalité est parfois cruel. Le CD s’arrête, le silence envahit la pièce. Mon ami Jason est parti, mes rêves aussi. Je cours rejoindre mon amie la biafine.

Le bug du blog

« Il faut que je crée un blog… il faut que je crée un blog… ». Cette phrase, je me la répète tous les jours, tel un leitmotiv. Cette semaine, je me suis donc lancée, j’ai commencé par allumer mon PC portable, c’est un bon début. Alors que j’étais en pleine réflexion sur le contenu du futur blog, contre toute attente, mon PC a planté. Le curseur de la souris est resté immobile, insensible aux vives secousses que j’infligeais à la souris. Après un redémarrage, un scan du disque dur et autres contrariétés, mon PC ouvre une espèce de bulle, dans lequel il m’annonce : « Il se peut que votre ordinateur coure un risque ». Alors là, il m’en bouche un coin le PC ! Il se peut que votre ordinateur coure un risque… Déjà, je n’aime pas la formule peu précise de cette phrase, le « il se peut » en particulier. Dans le genre je ne veux pas me mouiller, y’a pas mieux. Cette phrase sonne un peu comme une annonce météo, « il se peut que des nuages venant de l’ouest viennent perturber la soirée avec quelques averses éparses qui se dissiperont dans la nuit ». Genre on n’est pas sûrs, éventuellement, peut-être bien que ça va vous arriver.
Mais un risque de quoi d’abord ? un risque de se faire enlever par des ravisseurs ? un risque de choper un virus qui supprimerait tous mes fichiers ? un risque d’exploser subitement sur votre bureau ? Ce message, au départ informatif, commence à devenir anxiogène.
Finalement, renseignement pris, ce n’est pas bien grave, c’est juste une histoire d’antivirus.
C’est bon, je n’ai plus d’excuse, je me lance. J’ai l’impression que blogeuse, ce n’est pas une sinécure !
Bonne lecture !