29 juil. 2009

Facebook m'a surbookée


Pendant de nombreux mois, j'ai été ce qu'on peut qualifier d'une anti-Facebook. Je ne voyais pas l'intérêt d'étaler sa vie, ses besoins, ses choix, ses idées et ses envies sur le net. Puis je me suis laissée convaincre, d'ailleurs j'en profite pour dire que je ne remercie pas les personnes qui m'ont incitée à passer du côté obscur de la force(book), sans les citer, ces personnes se reconnaîtront. En fait, je ne voulais pas passer à côté du phénomène, j'avoue. Alors j'ai franchi le pas, je me suis crée un compte.
Au début, je tâtonne, j'observe, je reste en retrait. Peu à peu, on accumule des amis, et on sait tout de leur vie, ou presque. Et on peut lire :
- je suis allé(e) à la mer
- je suis en vacances ce soir
- j'aime bien le S.A.V des émissions
- ce midi j'ai mangé des frites mayo
- mon horoscope dit que je vais avoir de la chance
- j'attends que le facteur passe
- j'ai fait un cake à la banane (euh, celle-là, c'est moi)
Bref, des informations passionnantes, en cascade.

Facebook permet aussi de partager des vidéos, des photos, des informations. Je ne cache pas que j'utilise l'outil pour parler de mon blog. Charité bien ordonnée commence par soi-même, cela va de soi.
Finalement, je me suis prise au jeu et je ne regrette pas, j'ai retrouvé des personnes que j'avais perdues de vue, et pris beaucoup de plaisir à bavarder avec elles, parfois après pas mal d'années.

Mon idylle a commencé à battre de l'aile quand j'ai découvert les jeux en ligne gratuits, proposés par le site. Même si on essaie de les ignorer, ils sont là, devant vous, clignotent et vous font de l'oeil. Alors j'ai cliqué, et le piège s'est refermé sur moi !
Le jeu en question, Goo Deluxe, est d'une simplicité enfantine, il s'agit de détruire des boules, par groupe de deux minimum, avec six poisons doses de secours pour n'en détruire qu'une à la fois. Le but du jeu : décimer toutes les boules et marquer le plus de points, sans utiliser ses joker. (Je ne suis pas sure d'être claire...)
Mes résultats sont affichés sur ma page facebook, attirant le regard des autres, qui eux aussi sont tombés dans le piège. Le lendemain, voyant "un de vos amis a fait plus de points que vous, voulez-vous relever le défi ?" mon sang n'a fait qu'un tour, ma fierté était en jeu !

Je dois battre tout le monde ! Là, maintenant, tout de suite !
En 48 heures, je n'ose pas parler d'addiction, mais presque ! Ce jeu, au demeurant bien débile, m'a envoûtée...
C'est mon brave chat qui m'a remis les pieds sur terre, avec un miaulement si fort et si inhabituel de sa part : l'heure de sa collation était passée de 3 heures !
Bon, je lâche un peu Facebook et ses jeux, et je me recolle à l'écriture, promesse d'internaute !



25 juil. 2009

Total Wipeout, Total Zap 'out'

Vendredi soir, fin de semaine ordinaire. Mon cerveau est disponible pour acheter du Coca-cola*. J'allume la télé, me cale sur M6 pour regarder Total Wipeout. Cette émission est un mélange entre le parcours du combattant et Intervilles. Mais sans les villes, puisque le programme est tourné en Argentine, pour des raisons de coûts, du "Made by Endemol", bien sûr. En effet, c'est le même programme pour tous les pays. Sans vachette non plus, ce n'est pas plus mal, tout compte fait, pauvres bêtes. Les candidats (12 femmes et 12 hommes, tous plus motivés les uns que les autres), doivent franchir le plus rapidement possible des obstacles, tels que le croc-mur ou les bouées splash, sans oublier la centrifugeuse et la fatal balayette. Ces deux derniers sonnent un peu comme des noms de torture moyenâgeuse, n'est-ce-pas ?
Tout ça en prenant garde de ne pas tomber ni dans la boue ni dans l'eau. Peine perdue pour la plupart d'entre eux, vous vous en doutez bien. Bah oui, sinon c'est pas marrant. A la clé, 10.000 euros à gagner.

A noter les commentaires navrants des animateurs, Stéphane Rotenberg et son acolyte Alex Goude (qui n'a de "good" que le nom), qui mériteraient de redoubler leur année de l'école du rire. Simone Garnier a été remplacée par une jolie blonde, Sandrine, mais franchement, si elle n'était pas là, cela serait pareil.
De loin, les plus drôles sont les candidats, car ils suscitent l'intérêt du programme. Ils s'évertuent à hurler le difficilement prononçable "Total Wipeout" à chaque fin d'épreuve. Cela donne du "Total wuipoute, Total ouépaoute, Total vipute"
Aaaah, Guy Lux et Léon Zitrone me manquent ! La semaine prochaine, je boirai de l'eau et regarderai Thalassa !


Si vous me trouvez un peu rude, je vous laisse juger par vous-même en cliquant sur le lien.


* Je fais référence aux propos de Patrick Le Lay, ex-PDG de TF1, qui, en 2004, a déclaré : " Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).
Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).
Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise
. "






Exclusif ! Total wipeout / Episode 2 : le croque mur
envoyé par M6 - Plus de vidéos de sport professionnelle et amateur.
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23 juil. 2009

J'aime lire des BD, et alors ?




De temps à autre, j'aime bien lire des bandes dessinées. Visiblement, je ne suis pas la seule à apprécier le neuvième art quand je vois le nombre de personnes assises par terre, voire même avachies au Furet en train de lire.
Par contre, je préfère les dévorer chez moi, c'est plus confortable. Donc je les achète. La semaine dernière, acquérir une BD au Furet s'est révélé être un sketch.
Extrait d'une discussion avec un vendeur du rayon :
- Bonjour Monsieur, je cherche le dernier Garfield, pouvez-vous m'indiquer où je peux le trouver s'il vous plaît ?
- Garfield....euh, Garfield.. dit-il en réfléchissant. Ah, oui, au rayon enfant, en face de vous.
- euh, merci.

Quoi ? Au rayon enfant ? C'est une blague ? Avec Tchoupi et Oui-Oui ? Apparemment non, ce n'est pas une blague, l'objet recherché est bien là.
Comme j'avais un peu de temps, je me suis attardée dans le rayon, et j'ai découvert que la plupart de mes auteurs préférés cohabitaient dans le même linéaire. Parker et Badger de Cuadrado, Gaston Lagaffe de Franquin, etc. N'en déplaise à certains qui ne considèrent pas cela comme de la vrai BD, ces auteurs ont leur public et n'ont pas à rougir de leurs ventes.

D'ailleurs, je voulais profiter de ce billet pour vous parler de mon coup de coeur de cette année, un auteur de notre région (le Noooord), Sti, créateur des Rabbit.
Allez faire un tour sur son blog : http://ilovesti.blogspot.com/; j'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à le lire, il a beaucoup de talent !

21 juil. 2009

La petite souris et l'inflation



Le rituel existe depuis les années 50 dans sa forme actuelle : lorsqu'un enfant perd une dent de lait, il la pose sous son oreiller, et pendant la nuit, la petite souris vient la prendre et dépose une petite pièce.
Quand j'étais petite, celle qu'on surnomme la fée des dents me déposait 5 francs, soit 0.76 euros.
Maintenant, avec l'inflation, l'augmentation du coût de la vie, ou je ne sais quelle raison, l'étrenne est passée à 2 euros (aussi parce que 76 centimes ça faisait trop de pièces sous l'oreiller). Soit 13.12 francs, la bagatelle de 162% d'augmentation !
L'obole peut varier selon l'importance de la dent, ainsi une molaire peut rapporter jusque 5 euros !
Si l'idée de l'argent n'est pas mauvaise en soi, car le rituel ôte quelque peu le côté anxiogène de la perte de la dent, il ne faut pas non plus exagérer, 5 euros pour une dent !
Et pourquoi pas des stock-options et un compte dans un paradis fiscal tant qu'on y est ?
Si je vous parle de ça, c'est bien parce que certains parents angoissés posent la question sur des forums :
- ma petite Camille vient de perdre sa première dent de lait, je n'ai aucune idée de combien je dois donner, pensez-vous que cinq euros soit une bonne somme ou je suis radine ? Faut-il aller jusque 10 euros ?


Alors là, je suis scotchée, je ne pense pas que nos parents se posaient autant de questions.
Si la petite souris coûte trop cher, j'ai une solution : prenez un chat !


19 juil. 2009

La surrenchère du 2 en 1



L'autre jour, en faisant mes courses, au rayon parfumerie, je cherchais le gel douche masculin pour mon conjoint. Pas n'importe lequel, oh non. Celui qui se nomme "cheveux et corps" : en effet, il sert aussi bien pour le corps que les cheveux; jusque là rien d'anormal, je ne vous annonce pas de scoop, vous connaissiez le principe du 2 en 1. Mon oeil a été attiré par un nouveau produit, bien placé, juste à la hauteur de mes yeux (ils sont forts pour agencer leurs linéaires !) :
un 3 en 1 ! Non, vous ne rêvez pas, un seul produit pour 3 usages !
3 en 1 : corps, cheveux et rasage.
A lire le descriptif derrière le flacon, ce produit promet d'être efficace (forcément..), rafraîchissant et agréable. Le gel se transforme en mousse pour faciliter le rasage.
Le marketing a ses raisons que la raison ignore.
Poussons l'idée du multi-usage jusqu'au jusqu'au-boutisme
Le 4 en 1 : corps, cheveux, rasage et dentifrice
Le 5 en 1 : corps, cheveux, rasage, dentifrice et crème hydratante pour les pieds
Le 6 en 1 : corps, cheveux, rasage, dentifrice, crème hydratante pour les pieds et antirides
Le 7 en 1 : corps, cheveux, rasage, dentifrice, crème hydratante pour les pieds, antirides et gommage exfoliant


A quand celui qui rendra le consommateur moins con ?
Bon, j'arrête là la surenchère, car vous vous doutez bien que c'est impossible...
Quoi que !

15 juil. 2009

Panique dans l'oreillette !

Le débat fait rage au sein du Tour de France : faut-il autoriser les oreillettes ?


La dixième étape, courue entre Limoges et Issodun le 14 juillet, s'est déroulée sans. L'objet incriminé permet aux directeurs sportifs de discuter avec leurs équipes, pendant la course. Certains estiment que leur utilisation rend la course moins spontanée, moins intéressante. D'autres au contraire estiment que leur utilisation rend la course moins dangereuse, car les voitures sont tenues à distance des pelotons.

Mais au juste, qu'entend le coureur affublé de cet appendice ? Mettons-nous à la place de Jacques, dont le coach aboie à longueur de course :
- Allez, allez, Jacques, vas-y, faut tenir !
- Mets ta casquette, Jacques, le soleil tape !
- Jacques, mets ton K way, il va pleuvoir !
- Jacques, pense à faire pipi avant l'épreuve de montagne !
- Viens chercher un nouveau bidon !
Perdu, j'ai pas dit "Jacques"...


Et pendant que le chien, euh non le coach aboie, la caravane (publicitaire) passe.

Plus sérieusement, l'Union cycliste internationale (UCI) a étouffé les velléités de grève de ce début de semaine, et vient de se prononcer officiellement sur le sujet, en les autorisant à nouveau à compter de cette fin de semaine. Seul Gilbert Duclos-Lassalle, double vainqueur du Paris-Roubaix, a affiché son avis positif sur le sujet. Discussion de sourds ?
L'argument sensible de la sécurité sur la grande boucle est plus que recevable, mais suffit-elle ? De toute façon, prendre une décision dans l'urgence et sous le coup de l'émotion ne servira à rien, il faut qu'il y ait débat. Et puis, l'oreillette ne doit pas devenir l'arbre qui cache la forêt du dopage, dont on ne parle peu ou prou des conséquences pour une fois cette année.
Je n'y connais rien en cyclisme, mais j'aurai tendance à dire qu'il faut vivre avec son temps et accepter les nouvelles technologies. D'ailleurs, même si ce n'est pas comparable, je suis pour le port de l'oreillette entre les arbitres de football.

Décidément, cette histoire fait trop de larsen.

http://www.sport365.fr/cyclisme/tour-de-france/article_333145_tour-de-france-L-UCI-ne-fait-pas-la-sourde-oreille.shtml

13 juil. 2009

Bip Bip et la cliente



Il y a quelques semaines, en quittant la caisse de mon magasin habituel, une jeune fille employée de l'enseigne m'a abordée. Elle me proposait de devenir une cliente "self-scanning". En réalité, rien de plus simple, je remplis mon caddie, et je bipe chaque article avec une petite douchette (aussi nommée scannette : petit lecteur de code barres portable). Je passe à une caisse "rapide", où je paye mes achats, sans rien sortir de mon caddie. Présenté comme ça, effectivement, cela a l'air amusant et attractif. Et rapide...
Dans un moment d'égarement et de fatigue (peut-être même les deux) j'ai accepté. D'autant plus qu'on m'assurait que cela n'engendrait pas de réduction d'effectif. Nos emplettes sont nos emplois, comme le disait la pub des années 90.
Me revoilà un mois plus tard, dans le même magasin, plantée devant un mur de scannettes, dubitative, ne sachant pas comment ça fonctionne. Je finis par comprendre, je passe ma carte de paiement du magasin, la petite machine me dit bonjour et m'appelle par mon nom, m'invite à décrocher la douchette qui clignote pour attirer mon attention. Me voilà partie, rayon après rayon, bip après bip, produit après produit, bip, bip. Je peux même vous dire à en temps réel combien j'ai dépensé dans le magasin, bip. Je suis conquise.
Note informative à l'attention des étourdis : ne pas oublier son scanner dans un rayon, sinon, c'est la perte de temps assurée à le rechercher.
Je continue ma promenade, des pâtes, bip, de la sauce arrabiata, bip, du jus d'orange, bip, un melon, pas bip, car pas de code-barres, du fromage, bip, (ça tombe bien j'avais un bon de réduction pour celui-là). Ensuite, j'achète quelques produits soldés, avec une grosse étiquette orange "moins 30%", que je mets à part, car seule une opération manuelle peut m'assurer la réduction promise.
Finalement, c'est facile, pas du tout contraignant.

Arrivé à la caisse rouge vif, effectivement, je n'attends pas, telle une B.I.P, euh, non une V.I.P, je passe la première, à une caisse spécifique "self-scanning". Je présente mes articles soldés, la caissière me passe les réductions. Je ne sors rien d'autre du caddie. Je présente ensuite mes bons de réductions, et c'est là que ça se complique. Vient la question fatidique :


- Madame, il est où votre camembert ?


C'est la douche(tte) froide !
En effet, il faut bien que je prouve que je peux prétendre à mes 30 centimes de réduction; me voilà donc partie pour une aventure de spéléologie dans le chariot bien rempli, à chercher "le" camembert.
Mis à part cette tracasserie, je dois avouer que je suis relativement emballée, je renouvellerai l'expérience.

11 juil. 2009

Petit souvenir d'enfance, achemeuneu...

Quand j'étais petite, j'adorais ce petit Lion gaffeur (un peu comme moi) et burlesque. J'ai retrouvé un extrait sur Youtube, voici le lien, cela dure 5 secondes.
Certes, entre poster une vidéo et écrire un billet, vous devez vous dire "quelle fainéante cette Nikki". Je vous laisse profiter de ce week end prolongé, rendez-vous le 15 juillet.


Concours d'inscription au blog

Cher lecteurs assidus,

En lançant, via mon facebook et par mail, le concours "Sois le premier abonné au blog de Nikki et gagne un repas au resto", je ne pensais pas obtenir de telles remontées, et déchaîner les foudres de mes lecteurs.
En effet, certains d'entre vous se sont battus jusqu'à la ligne d'arrivée.
J'ai donc décidé de récompenser les 4 premiers inscrits, de la manière suivante :
1er : un repas gastronomique, dans un restaurant à thème "cuisine étrangère", le "Sir Mac Donald's".
Du second au 4e : un apéro chez moi (déjà fait pour l'un d'entre vous) ou un café et un Merveilleux au café Méo de Lille, sur la grand place.

Je tiens également à répondre aux diverses plaintes reçues par e mail :
Non, ce jeu n'est pas truqué,
oui, mon site fonctionne,
oui, je sais, c'est pas juste de perdre.

Bref, merci à vous de me lire, et rendez-vous bientôt pour le prochain billet, déjà en préparation.
Nikki

9 juil. 2009

J'ai regardé Secret Story ...


Parfois, la période estivale est propice au laisser-aller intellectuel. On lit des magazines dont le contenu est un peu plus "léger", on écoute "le tube de l'été" à la radio, on regarde des programmes télévisuels où l'on n'a pas besoin de trop réfléchir.
En zappant, je suis tombée sur Secret Story, l'émission de télé réalité de TF1. Je me délectais déjà : "chouette, si je regarde ça pendant une heure, je vais avoir matière pour écrire un billet d'humeur sur mon blog". En réalité, j'ai tenu dix minutes. Dix minutes de néant...
J'ai passé la frontière du laisser-aller intellectuel, puisque je suis rentrée dans le pays du vide intellectuel ! Et quand on rentre dans ce pays, on ne s'y attend pas, parce qu'il n'y a plus de contrôle à la frontière, pas un seul gardien pour vous arrêter à la douane et vous avertir : "Attention, vos papiers s'il vous plait, vous rentrez dans une zone de débilité profonde"
En réalité, je ne peux même pas décrire ce que j'ai vu et entendu, puisque je n'ai rien compris. Beaucoup trop de candidats, de la blonde pulpeuse au beau gosse (quoique...) beaucoup trop de manipulations, beaucoup trop de bêtise !

Rapidement, j'ai fait demi-tour avec ma télécommande, et j'ai zappé sur "Un dîner presque parfait", là au moins, les quiches sont plus nobles.

7 juil. 2009

Mon meilleur ennemi


Cela fait plusieurs étés qu'ils sont là, tapis dans mon jardin, se reproduisant sans cesse et détruisant mes fleurs et plantes sans ménagement. Je veux bien entendu parler des escargots, et de leurs cousins les limaces.
Au départ, je n'y prêtais pas attention. C'est en voyant les dégâts que j'ai décidé d'agir. Mais attention, de manière douce et écologique ! Comme la plupart des jardiniers du dimanche, j'ai déposé des coupelles de bière dans mon jardin. En effet, l'animal, attiré par le breuvage, plonge dans le récipient et meurt. Certes, c'est un peu barbare, mais manger mes plantes, c'est barbare aussi. En changeant la bière assez régulièrement, on obtient de bons résultats.
Nikki : 1 - Escargots : 0

Mais les sales mollusques de mon jardin doivent avoir un soupçon d'intelligence, puisque mes fleurs ont continué à dépérir au fil des jours, tandis que mon piège de bière se remplissait difficilement. En fait je les soupçonne de faire des expéditions nocturnes, avec une lampe de mineur vissée sur leur tête de gastéropode têtu, et de repartir dans leur cachette avant le lever du soleil.

Nikki : 1 - Escargots : 1

Un point partout, la balle au centre !
Je sens la colère monter !

Ils vont l'avoir leur p*** de guerre !

J'ai finalement acheté des granulés (bio, ça va de soi) et j'ai eu le dernier mot !


5 juil. 2009

Bon anniversaire le Walkman !


Le Walkman a 30 ans, ça méritait bien un petit billet d'humeur. Tout d'abord petite précision à l'attention de mes plus jeunes lecteurs : je vais vous parler d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...

Le Walkman, c'est l'ancêtre de l'Ipod pour les vieux comme moi. Inventé par un ingénieur de chez SONY, il a révolutionné la vie de pas mal d'adolescents. Certes un peu lourd (500 grammes environ), il était un lecteur de cassettes ambulant. Certains d'entre eux étaient même "auto-reverse", c'est-à-dire qu'un simple bouton permettait de changer de face de lecture de la cassette.

(c'était le temps où on copiait des cassettes sans se poser de questions, une autre époque où l'on ne parlait pas d'Hadopi...)

En 1993, j'avais investi dans un modèle grand luxe : en effet, le mien captait aussi la radio, avec six stations programmables, la grande classe ! Par contre, côté piles, c'était un véritable glouton. Pas très écolo tout ça, quand j'y repense.

Quand je parle de ça à ma nièce de 16 ans, elle me regarde avec des yeux ébahis. Elle a beaucoup de mal à s'imaginer qu'une cassette puisse avoir deux faces, et qu'on ne puisse pas d'emblée écouter "le" morceau que l'on souhaite, sauf en tripotant le bouton "avance rapide" à tâtons jusqu'au bon endroit de la cassette. Dans cette conversation, j'ai pris soin d'éviter de lui relater, que, petite, j'ai aussi connu les disques vinyles, les faces A, les faces B... afin de ne pas être considérée comme un dinosaure.

Bref, tout ça pour dire que si en 93 on m'avait dit que mon Walkman du futur serait archi plat et pourrait contenir plusieurs albums en mémoire, j'aurai bien ri.

Toujours est-il que j'ai dorénavant un Ipod, et que cette fabuleuse invention ne quitte jamais mon sac à main, il est d'ailleurs la première chose que je pose dans ma valise quand je pars en vacances.

Message pour ma nièce : Tata te prête son Walkman quand tu veux...

3 juil. 2009

Tout est bon dans le cochon ?


Je l'avoue, j'écris pour être lue, bah si un petit peu quand même. Ainsi, je me suis demandé si les moteurs de recherche m'avaient référencée. J'ai donc fait le test, ce matin. Je peux d'ores et déjà vous dire que quand on tape sur un moteur de recherche type Google ou Yahoo : "blogdenikki", on ne tombe pas immédiatement sur ce qu'on cherche. La première trouvaille est le blog d'un fan de Nikki Sixx, co-fondateur du groupe de hard rock Mötley Crüe avec son acolyte Tommy Lee. Je suis carrément moins rock'n'roll.
Le second est tout autre car interdit aux moins de 18 ans. Je ne dirai pas qu'il est cochon, disons qu'il y a moins de lecture et plus de photos. Vous avez compris ? sinon, allez le voir, mais cherchez le vous même, je ne posterai pas le lien ! Mon blog est tout public et respectable !
C'est de ma faute, avoir choisi un nom de blog qui prête à confusion...
Je vais faire des déçus, je le sens !

J'espère que le manque de "cochonneries" sur mon blog n'empêchera pas le nombre de visiteurs de croître, pour le vérifier, je viens d'installer un compteur de visiteurs (avec beaucoup de mal, certes). Alors, cliquez sur mon site, braves gens. Et merci :-)

1 juil. 2009

On a le chat qu'on mérite !


Je ne pouvais pas écrire sur un blog et faire l'impasse sur mon chat. Raymond Devos disait de son cher compagnon "Mon chien, c'est quelqu'un". Je ne peux malheureusement pas en dire autant de mon chat. "Mon chat, ce n'est pas quelqu'un" justement. Elle n'a de chat que le nom, car du haut de ses 9 ans, à part dormir et manger, elle ne fait pas grand chose de ses journées.
Toute petite, déjà, j'ai eu des doutes. Tout d'abord, elle ne savait pas miauler, elle ouvrait sa bouche et seules quelques onomatopées en sortaient. Encore aujourd'hui, j'entends plus de "mac mac" et autre "you you" que de miaou. Et elle avait peur de tout, un bruit, un meuble qui bouge, une odeur qu'elle ne connaissait pas...
Au fil des années, nous avons quand même réussi à nous comprendre. Quand elle a eu l'age de sortir, c'est là que les "ennuis" ont commencé. Sa manière de grimper aux arbres un peu gauche m'amusait beaucoup (surtout quand elle finissait par perdre l'équilibre et tombait comme un fruit mur), et je dois avouer que je prenais ça pour un spectacle. Les choses se sont gâtées quand les autres chats du quartier l'ont un peu malmenée, et parfois même blessée. Mon vétérinaire, médusé par mes fréquentes visites, a fini par me créer un compte fidélité. Ce même véto, à qui, un jour, j'ai confié mes inquiétudes. Un peu géné, il m'a répondu que : "ça arrive, parfois, les chats qui n'ont pas de lumière à tous les étages".
Alors on s'habitue. Les chats normaux ramènent des oiseaux, chez moi ce sont les oiseaux qui ramènent mon chat.
On ne se refait pas, mon chat c'est mon chat, et je ne l'aime pas pour son intelligence. Mais je vous avoue que parfois, c'est fatiguant. Je vous laisse, c'est l'heure de son repas
A bon entendeur, miaou.