Au nom du stade, du foot, et du saint OM. Amen

Marseille, son soleil, son vieux port, sa bouillabaisse, et sa religion : le football. Lors de mon passage dans la cité phocéenne, j’étais loin de m’imaginer à quel point la ferveur était plus que sacrée, elle est religieuse. Quasiment tout le monde porte le maillot en ville, tel un signe de ralliement à une secte. Je tiens à préciser quand même que le jour de mon passage à Marseille coïncide avec l’affiche « OM-Bordeaux », ce n’est pas rien. D’ailleurs, l’équipe a titré : « Il ne faut surtout pas rater ça ». Ma curiosité m’a poussé à me rendre dans l’une des nombreuses boutiques que compte la ville. J’ai eu du mal à me frayer un chemin pour y accéder, pourtant ce n’est pas un jour de solde ! Mais les personnes de confession marseillaise valident leurs achats, en ce beau dimanche d’août. Comme dans tous les sanctuaires de ce type, on y trouve de tout et n’importe quoi, de la paire de chaussettes estampillées OM à la tasse à café, en passant par la tétine pour bébé (Si, c’est vrai. L’implication commence au berceau). Le plus gros du business se concentre sur la vente de maillots. Pas le maillot de bain, je parle de l’équipement sportif du joueur. Comptez 90 euros pour le maillot (le truc qu’on porte, pas l’épilation du supporter). Ce prix ne décourage en rien les fanatiques, car les demandes de flocages au nom du joueur préféré se font à la chaîne. Dans les rues, les hommes arborent fièrement leur tenue. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire les femmes ne sont pas en reste : les plus féminines préféreront le top à bretelle, bleu ciel, avec le logo du club entre les deux seins. Les heures passent, les aficionados sont de plus en plus nombreux à profiter du soleil de plomb de la canebière. Le soir approche, les ouailles se rendent vers le lieu de culte : le stade Vélodrome.
Quant à moi, je me rends, perplexe, à la gare, pour regagner ma région, où l’amour du foot existe, mais ce n’est pas la même dévotion.

Toutes ces images m’ont filé le bourdon : le stade Bollaert me manque.

Vive les RTT !

Vive les R T T !!! ( Réduction du Travail de mes Textes)

Allez, je vais me mettre le cerveau au repos, moi... pour une semaine, le temps de vous laisser préparer votre rentrée, et la mienne.

Et Rendez-vous le 1er septembre, avec de nouveaux billets d'humeurs. Si vous zappez sur d'autres blogs, revenez quand même !

Merci pour votre fidélité :-)

Bonne semaine.

Nikki

L'arroseuse harassée...

C’est l’histoire de Marie, qui, du haut de ses presque 80 printemps, aime s’occuper des tombes de la 17e division du cimetière de Montmartre, et ce depuis 28 ans déjà.

En effet, depuis le décès de sa mère, cette dame plante, fleurit, arrose et bichonne les sépultures. Plus qu’une simple occupation, c’est devenu sa raison de vivre.

Seulement voilà, la Mairie de Paris lui a envoyé un courrier, (de surcroit recommandé, ça rigole pas) mi-juin 2009, qui lui stipule que fleurir de la sorte dans les allées et rebords des cimetières parisiens est interdit. Oui, il y a des lois pour tout, même pour ça. Du point de vue de la mairie, les fleurs gênent le passage et peuvent s’avérer dangereuses et provoquer des chutes. Par conséquent, la mairie a retiré ses fleurs. C’est vrai qu’elle est dangereuse, mamie, avec son sécateur rouillé et son arrosoir en plastique ! Elle pourrait nous refiler le tétanos mamie, ça tombe, hein !

Je précise que cette dame fait ça quotidiennement, ce qui est une attention plus que louable. Surement dans l’excès, mais je ne suis pas là pour la juger. A contrario, voir ces défilés de personnes poser un pot de chrysanthèmes à la Toussaint pour « se donner bonne conscience et parce que c’est la coutume», et ne jamais y retourner par la suite, laissant les fleurs périr jusqu’à l’année d’après, me répugne également. Mais j’évite de le dire, car comme disait Georges Brassens « Non les brav's gens n'aiment pas que, l'on suive une autre route qu'eux ».

Pour revenir à la septuagénaire, je ne peux souhaiter qu’une chose : que le petit fonctionnaire qui a « pondu » cette décision revienne dessus, et la laisse tranquille.
Dans son quartier, une pétition a déjà recueilli près de 500 signatures pour la défendre. (Voir le lien du Parisien ci-dessous)
Parce que là, ce n’est pas l’arroseuse arrosée mais l’arroseuse harcelée…

http://www.leparisien.fr/paris-75/marie-pleure-ses-fleurs-21-08-2009-612130.php

Bip Bip et la cliente (2)

Il y a un peu plus d'un mois, je vous faisais part de mes impressions "à chaud" sur le self-scanning en magasin (voir mon billet du 13 juillet 2009 "Bip bip et la cliente").

Pour rappel, un magasin de la métropole lilloise propose de scanner ses articles soi-même, à l'aide d'une douchette, et de passer à une caisse "rapide"; le but affiché : le client gagne du temps, ne sort rien de son caddie. Les caissières évitent les manipulations, et donc les éventuels troubles musculo-squelettiques (TMS pour les intimes) http://www.travailler-mieux.gouv.fr/-Troubles-musculo-squelettiques-TMS-.html. Le but non avoué : s'adapter à la demande des clients mais surtout, très certainement, dans un avenir proche, réduire le personnel (sic)

Pas plus tard que ce matin, j'étais de retour au même hypermarché pour ce que j'appelle "un gros plein de courses mensuel". Tout se passait bien, bip, bip, bip, le caddie se remplissait à vitesse grand V. Faut dire que je suis devenue la reine de la douchette ! Aucun code-barres ne me résiste, même les plus récalcitrants.

Arrivé à la caisse rapide, après avoir encaissé mes bons de réductions, la caissière se tourne vers moi et me dit : "Je vais vérifier tout le contenu de votre caddie, veuillez vous diriger vers cette caisse normale et sortir tous vos articles". Ce à quoi j'ai répondu, de manière très laconique :

-Hein ?

Mon plus beau "hein ?", d'ailleurs !

N'étant pas sure d'avoir compris le but de la manoeuvre, je me suis renseignée sur les motivations d'une telle requête.

- nous contrôlons les clients de manière aléatoire, je suis désolée, c'est la procédure.

C'est en grinchant que j'ai déballé la totalité de mon chariot

J'avoue avoir un peu perdu patience et je m'en suis excusée par la suite auprès de cette dame, qui ne faisait, ma foi, que son travail. J'ai beaucoup de respect pour les caissières qui ne font pas un métier facile, hélas.

Mais cette inspection tombe pile poil le jour où j'ai acheté plein de trucs lourds : eau, litière pour chat etc.

Déballer pour déballer, c'est décidé : je repasse aux caisses normales.

L'immatriculé conception

En voiture, en attendant que le feu passe au vert, on peut s'occuper de diverses manières. Certains se remaquillent (en général ce sont les filles, donc certaines est plus approprié), d'autres rêvassent et ne voient pas que le feu est repassé au vert, justement. C'est parfois le moment idéal pour régler son GPS qui bugue et répète depuis 10 minutes "Faites demi-tour dès que possible, Faites demi-tour dès que possible".

Quant à moi, je ne fais rien de tout cela : je regarde les plaques d'immatriculation. L'association des chiffres et des lettres me divertit beaucoup. Par exemple, CKC 59 (c'est cassé), RAP 75 (yo !), WC 62 (hé hé), BUZ 59 (une voiture d'abeille ?), CGT 59 (un syndiqué ?), CAC 59 (dommage qu'il ne soit pas dans le 40 celui-là). Bref, un rien m'amuse.

Quand je quitte ma région, le jeu consiste à regarder les plaques des voitures qu'on croise et deviner de quel département il s'agit. Par exemple, le 49. Pfff, dur dur celui-là. Alors la Manche c'est le 50, donc le 49 ça doit être "MA" quelque chose aussi. Maine et Loire ! Gagné !

Ou alors on peut s'écrier : "Oh, regardez, un 59, un ch'ti, on double un ch'ti !", histoire de réveiller ses passagers somnolents et peu enclins à jouer.

Aussi, on peut râler. Cela soulage de râler. En règle générale, on peste toujours contre les mêmes départements, que je ne citerai pas, afin de ne pas attiser la haine de mes lecteurs, on n'est jamais assez prudents. Ne faites pas les naïfs, tout le monde le fait. Celui qui n'a jamais crié "bouge espèce de patate" me jette la première pierre ! Patate c'est la version polie, quand on a 400 km dans les jambes on ne parle plus de noms de légumes, mais de noms d'oiseaux.

D'autant plus que c'est idiot, cette histoire de racisme départemental, car avec la démocratisation des voitures de location, beaucoup de personnes n'affichent plus leur propre département, mais celui du siège social de leur employeur.

Or, depuis que les plaques ont changé leur concept, c'est beaucoup moins ludique. Le nouveau système d'immatriculation des véhicules, SIV pour les intimes, c'est deux lettres, trois chiffres, deux lettres. Et le logo du département, en tout petit. Elles sont fades et anonymes, même pas rigolotes. AA123AA, ça vous fait rire ? moi non...

Alors comment se distraire en voiture maintenant ?

Bon, je vais commencer par regarder qui se décrotte le nez au feu rouge...

Qui sera champion de France de foot cette année ?

La saison de foot en ligue 1 vient à peine de commencer et je suis déjà agacée par les commentaires des journalistes. Tous mettent sur un pied d'estale l'olympique de Marseille et s'accordent à dire qu'il est le grand favori pour devenir le champion de ce nouveau cru. Il faut dire qu'après 7 ans de rengaine "l'olympique Lyonnais est champion de France" (de 2002 à 2008), le sacre de Bordeaux en 2009 est vécu comme une bouffée d'oxygène, et a remis un peu de suspense dans un championnat devenu ... (je cherche un synonyme poli de chiant).
Pour cette nouvelle saison, l'OM a mis le paquet en recrutant 10 nouveaux joueurs, dont Diawara, décrit sur pas mal de sites internet et de forums comme "meilleur défenseur français".

J'ouvre une petite parenthèse chiffre, pour que les choses soient plus claires pour les non amateurs de foot.

Budget de Ligue 1, saison 2009/2010, en millions d'euros :

Lyon = 143

Marseille = 120

Lille = 50

Lens et Valenciennes = 30

Boulogne sur Mer = 21

Tout le monde ne joue pas dans la même cour.

Cette année, l'OM a recruté pour plus de 40 millions d'euros en joueurs, et attend donc des retombées financières en échange. Il leur faudra donc gagner des matchs. Le nouvel entraîneur Didier Deschamps a tous les atouts pour terminer premier... sur le papier ! Et de quoi avoir la pression de ses dirigeants et du public toute cette année. Autre chose : le président de l'OM, Jean-CLaude Dassier, lance des appels au calme à son public en raison de la délocalisation du match Marseille-Lille vers Montpellier ce week-end. http://www.rmc.fr/edito/sport/85642/dassier-appelle-les-supporters-a-la-prudence/

Je ne suis pas sure qu'un président d'un club de notre région serait amené à jouer le "moniteur-médiateur" de cette manière. Patron de l'OM, ce n'est pas une sinécure !

Bonne chance au club pour gérer cet emballement médiatique (certainement voulu par leur service communication, ceci-dit)

Je suis sûrement naïve, mais j'aimerais que cette année les petits budgets l'emportent sur les gros en terme de résultats. Juste histoire de voir comment les journalistes vont traiter le sujet. Et comme je suis partiale, je voudrais que cela soit une équipe de notre région ! Alors bonne chance à Lille, Boulogne sur Mer, Valenciennes, et surtout ... allez Lens !

http://www.sports.fr/cmc/football/200932/marseille-a-les-arguments_238566.html

http://www.rclens.fr/site/

La pub qui m'énerve... Sensodyne !

En ce moment, le matin, comme Canal + ne diffuse plus "La Matinale", je regarde d'un oeil Télématin tout en lisant La Voix du Nord et en déjeunant (oui, je suis multitâches).
Et tous les matins, la même publicité passe, aux alentours de 8 h : le dentifrice Sensodyne. C'est à ce moment précis où je m'arrête de manger et de lire le journal, pour la regarder. Le spot en question est le témoignage de Karine, une jeune fille brune (oui car plus crédible qu’une blonde) qui a l’air sympa, mais a des soucis de dents sensibles, et, par conséquent, ne peut plus manger de glaces (ça, elle le répète 3 ou 4 fois…)
Ce qui m’agace dans cette pub, c’est cette pseudo « interview / témoignage », qui ne fait pas du tout réaliste. D’abord, la petite Karine, son salon, tout blanc, tout propre, tout net ... on dirait une maison témoin Phénix, c’est limite angoissant. D’ailleurs elle a peur de le salir, son beau canapé blanc, puisque qu’elle est assise par terre, adossée au sofa.
Le plan sur une plante verte et la photo de couple vient humaniser cette atmosphère aseptisée. Elle est habillée en bleu, couleur qui calme et apaise. Le « j’ai choisi sensodyne », filmé sur un autre plan et dit de manière presque pas trop enjouée, fait un peu faux. Heureusement, le dentifrice Sensodyne est là, et va la sauver, et elle pourra remanger des glaces, prendre 10 kilos, afficher sa cellulite sur la plage de Lacanau, avoir des carries, mais elle s’en fout, c’est l’été, et elle remange des glaces. A ce niveau là je me demande si une pub co-brandée avec Miko n’aurait pas été plus efficace …

Note Bene : Vous trouverez peut-être la vidéo sur des sites spécialisés. Malheureusement, les commentaires sous le film sont parfois navrants de bêtise humaine. D’ailleurs je ne comprends pas comment le site peut laisser de tels propos racistes et idiots (pléonasme) à la vue de tous…

De l'opus à l'oreille

Une information quelque peu surprenante m'a fait sourire ce matin. Le Pape Benoît XVI annonce via la presse qu'il va sortir un disque en novembre prochain. En allant chercher des infos, j'apprends qu'il a déjà un site web, une chaîne de télé sur Youtube, et une page sur Facebook. Waouh, moderne le Pape !

Sans rentrer dans les détails, le disque en question sera une compilation de litanies et prières, enregistré dans la basilique Saint Pierre. Je vous rassure, je ne vais pas poser ici un extrait en MP3. Bah oui, Hadopi, ça vous parle ? :-)

Ce qui m'a interpellé dans cette histoire, c'est la maison de disque choisie par le Vatican : Geffen Records !

Pour celles et ceux qui l'ignorent, Geffen est la maison de disques de groupes tels que The Cranberries, Eagles, Aerosmith ou encore Guns'n'Roses.

A quand le duo avec Axel Rose (le chanteur des Guns'n'roses, rien à voir avec Axelle Red) sur Knockin'on heaven's door ?

Là-haut, un ballon d'oxygène au cinéma.

Si vous voulez passer un agréable moment en famille ou entre amis, je vous conseille de vous rendre au cinéma et de voir le dernier film d'animation signé Pixar : Là-haut.
Ce film, plein de poésie et de tendresse, nous raconte l’aventure de Carl, un vieux monsieur un peu grincheux, et de Russel, boy-scout rondouillet de 9 ans un peu pot de colle. Ensemble, pour réaliser de rêve de Carl, ils partent à la découverte de l’Amérique du sud. Ce voyage se fait à bord de la maison, transformée en montgolfière géante à l’aide de ballons d’hélium.
Sans vous révéler l’intrigue, je peux vous dire que ce film réveillera l’enfant qui sommeille en vous. Le film est un savant mélange d’aventure, de tendresse et de gags. La rencontre intergénérationnelle entre les deux personnages est très émouvante, notamment pour son message qui prône la tolérance et la solidarité entre les générations. Les personnages secondaires sont aussi très drôles, même les méchants.
Je vous conseille vivement d’assister à une projection en 3D, si votre cinéma le propose. Petit bémol, ce film n’est pas fait pour les petits enfants, il faut au moins avoir 8 ans pour apprécier le film et le comprendre.
En conclusion, ce film remonte le moral.
Bonus : Je vous ai trouvé un extrait vidéo qui n'est pas dans le film :

Plus d'infos sur ce film