28 nov. 2009

Cela pourrait être (vam)pire !

Au risque de me mettre à dos mon plus jeune lectorat, je dois avouer une chose : je n'ai pas aimé Twilight 2 !
Tout a commencé un soir de cette semaine, dans un cinéma flambant neuf pas loin de chez moi. Je m'installe sur mon siège, dans cette grande salle dont les effluves de peinture fraîche me chatouillent le nez, et sent le propre. (ça va pas durer)
Un rapide coup d'oeil me permet de constater que je suis la plus vieille femme de l'assemblée. Ouf, celle qui vient d'entrer a l'air d'avoir dix ans de plus que moi, me voilà sauvée... ah non, elle fait demi-tour, erreur de salle. Dommage.
Le public attend très très bruyamment le début de la projection. Ceux qui n'émettent pas de son me paraissent suspects. Ah non, ils envoient des SMS en silence, c'est tout. Bla bla bla, et re bla bla bla, cela bourdonne autour de moi. J'adore regarder les pubs, je sens que cela va être compromis ce soir.
Commençant à m'habituer au bruit d'ambiance (bla bla bla), j'avais oublié ce raisonnement simple et pourtant évident : les jeunes mangent des croquettes au cinéma. Entendez par là "pop-corn". Oui, le truc qui colle aux dents et qui fait du bruit. Crunch, crunch, crunch... ah, voilà enfin les pubs !

Le spectacle commence enfin. Au bout de trente minutes, je me demande ce que je fais là, un film à l'eau de rose où il ne se passe rien. Sans trop en dévoiler pour ceux qui ne l'ont pas vu, l'action commence un peu tardivement, redonne un peu de pêche et de sens (là c'est un grand mot) au déroulement de l'histoire. Et je n'utiliserai pas le mot "intrigue" pour décrire le scénario.
Le 3 sera surement un meilleur cru. A voir.

Bon, voilà, "j'y étais, j'ai vu". Comme dirait l'autre.

23 nov. 2009

Passe ton BAC d'abord !

L'info a fait l'objet d'un reportage au journal d'Emilie Besse (voir photo) de Canal + ce midi, c'est pour dire si c'est important. En effet, l'estafette de canal / itélé ne se déplace pas pour rien, oh non. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? enfin, voyons : le lycée Jean Lurçay de Paris attire tous les projecteurs ces jours-ci ... mais si, c'est celui dans lequel une prof d'anglais, à deux doigts de la retraite, sans doute excédée par les comportements excessifs des élèves, a décidé de leur interdire de se maquiller en cours, de s'épiler les sourcils (et toute autre partie du corps), et surtout d'envoyer des SMS.
Révulsés par ce déferlement d'autorité et d'interdictions, les élèves ont écrit au proviseur pour se plaindre, et demandent qu'on leur "change de prof".

L'affaire prend une mauvaise tournure. D'autant plus qu'une velléité de débrayage de la part des autres profs semble s'être installée, le proviseur est en arrêt maladie (y a-t-il un rapport de cause à effet ? à vrai dire, je n'en sais rien). L'inspecteur d'académie s'y est déplacé pour un sermon, visiblement, l'effet escompté était un dénouement de ce litige...raté !
Puisque les élèves, pleins de ressources et d'idées, ont volé une clé USB au prof concerné, en signe de protestation.
Mais on est où, là ?
En maternelle ?

Comment peut-on en arriver là ? Certes, les élèves ont des droits, mais ils semblent oublier (et ça les arrange) qu'ils ont aussi des devoirs.
Le téléphone portable est devenu un appendice à part entière, une 3e main greffée d'un cerveau ? Un objet indispensable, capable de gérer leur vie ? ou de les rendre esclaves ?

Ces sales gosses méritent une fessée, rien de plus.
Hein, quoi, on a pas le droit ? ah oui, c'est vrai, la députée UMP Edwige Antier a proposé une loi pour l'interdire.
Bon, alors, il faut capituler et les laisser tout faire pendant les cours : envoyer des SMS, s'épiler, parler, chanter, hurler, manger, fumer des pétards (uniquement s'ils aèrent après), roter, péter (uniquement s'ils aèrent après aussi).
Liste non exhaustive, bien entendu :-)

article détaillé : lien

21 nov. 2009

Playmobil, épisode 4/4, saison 1 (la fin !)

Dans le monde Playmo, tout va mal : papa a perdu son travail, et comme maman ne travaillait pas non plus, ce fut très difficile. La crise est passée par là : papa Playmo ne retrouve pas de travail, ils ont dû revendre la maison et partir habiter à 4 plus un chat dans un F2 tout pourri de banlieue. Heureusement que grand-mère, qui est partie en maison de retraite, a prêté ses meubles !
Et une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, le chat est tombé malade, le vétérinaire a dû le piquer.
STOOOOOOOOOP !!!
Mais qu'est-ce que je raconte ? j'ai pété un plomb cette semaine ? J'ai bafoué le merveilleux monde des Playmo, en le rendant affligeant, cruel, misogyne et détestable.
Je vous demande pardon, ce n'est pas digne de ma part.
Rendez-vous la semaine prochaine avec un vrai billet.

18 nov. 2009

Playmobil, épisode 3/4, saison 1

Le soleil se lève sur le monde Playmobil.... les travaux de voirie pullulent depuis quelques temps dans la région, ce qui occasionne de gros bouchons.
Papa a changé de travail, il est maintenant livreur chez DHL. Un matin, alors qu'il devait livrer 60 colis en 4 heures (rentabilité oblige), il fut retardé par ces fameux travaux sur l'autoroute.

Inévitablement, ce que devait arriver arriva : papa a livré un colis à 12h07 au lieu de 12h00, et la procédure disciplinaire ne tarda pas à tomber : il s'est fait licencier !

Comment annoncer cela à sa famille ? Noël va être difficile cette année...
à suivre...

17 nov. 2009

Playmobil, épisode 2/4, saison 1

Résumé de l'épisode précédent : deux Playmo se sont mariés, et ont fondé une famille. Ils habitent un petit pavillon, néanmoins coquet, pour lequel ils se sont endettés pour 30 ans (à cause des subprimes des banquiers véreux). Les deux enfants grandissent vite, ils ont déjà 4 et 7 ans.

Tout va pour le mieux dans le monde Playmobil. Maman a une tonne de repassage à faire, car elle a fait beaucoup de lessives ce week-end. Après ça, elle a encore le dîner à préparer (un poulet rôti), et se doit de vérifier les devoirs des enfants. Son emploi de mère au foyer est bien rempli, elle ne voit pas le temps passer.
Papa est rentré du travail, très fatigué. Il profite d'un repos bien mérité sur le canapé, en posant ses pieds sur le pouf. C'est l'heure de la Roue de la fortune sur TF1 ! il se demande s'il ne se sifflerait pas une bonne bière bien fraîche en regardant Victoria Silvsted tournoyer les lettres de l'alphabet.

Pendant ce temps, les enfants ne font pas leurs devoirs, ils jouent sans leur chambre... maman ne va pas être contente... elle leur a portant promis qu'ils adopteraient un petit chaton s'ils sont sages.
à suivre...


16 nov. 2009

Playmobil, épisode 1/4, saison 1

C'est bientôt Noël, les ateliers du Père Noël sont en pleine effervescence. Je rentre dans l'un d'entre eux. Un lutin me guide vers l'endroit merveilleux où sont entreposés les Playmobil, ces petits bonhommes en plastique raides comme des piquets. Ceux-là n'attendent que le moment magique où le Père Noël viendra les chercher pour les amener chez les enfants qui ont été bien sages cette année.

C'est à ce moment très précis où je suis rentrée dans leur monde féerique

Eh, oui, un mariage chez les Playmobil, dans la plus pure tradition 'Playmo'... avec la belle robe de mariée, et la voiture aux allures Est-allemande (nostalgie quand tu nous tiens...). Les tourtereaux ont été plus que gâtés, à voir les cadeaux qui s'entassent dans la voiture.



Le buffet fut somptueux. Petits-fours et mignardises à volonté. Le champagne coulait à flot. Les invités étaient enivrés de bonheur également. Le soleil brillait et chauffait notre plastique, au risque de le fondre.

Après la pièce montée, les mariés partirent en catimini, pour leur nuit de noces, sous un ciel étoilé. La suite, on la connaît, ils eurent deux beaux enfants en plastique, s'endettèrent pour un pavillon en banlieue, ainsi qu'un monospace moche, mais pratique, avec climatisation et ABS.


à suivre...

12 nov. 2009

Mamie fait de la resistance

Vous l'avez très certainement vue, cette campagne d'affichage en 4 X 3 sur les murs de votre ville. L'annonceur : Findus. Le produit : les frites surgelées. Mais pas n'importe lesquelles, non : Les frites de mamie ! On y montre un enfant, pas franchement réjoui de se trouver chez sa grand-mère, surtout quand elle lui tire les joues. Le slogan (bien trouvé) : "Les frites de mamie, sans aller voir mamie"

J'ouvre une parenthèse pour dénoncer la "mode" actuelle en technique de marketing, qui vise à estampiller tout produit alimentaire du sobriquet "de mamie", censé être un gage de qualité et d'authenticité. C'était mieux avant, c'est bien connu.

L'affiche fait sourire, car la situation est cocasse. On imagine la situation. En y regardant de plus près, le cliché fait très rétro, années 60-70, histoire que la cible se sente bien concernée. Car cette pub ne vise pas les enfants, mais les parents, qui après avoir esquissé un sourire, se remémorent des doux souvenirs d'enfance et des grands-parents.

Les temps ont changé, les mamies ne sont plus les cuisinières d'antan, mais des femmes modernes. Pour preuve, elles surfent et n'hésitent pas à avouer qu'elle détestent cette campagne de pub, qui dénigre la famille. Ambiance délétère sur certains forums.

Non mais, faut pas nous prendre pour des patates !




10 nov. 2009

36 15 kinenveu

En voiture, je suis comme vous, j'écoute la radio. Sauf que je suis une infatigable zappeuse. Je me lasse vite des chansons pré-formatées par les maisons de disques, dont la durée et le son sont parfaits pour un passage sur les ondes, si possible en forte rotation journalière pour augmenter les ventes (ou les téléchargements...?) du prétendu artiste. Vous l'aurez compris, je suis difficile.

Ce dont je voulais vous parler, ce sont les "petites annonces" sur France Bleu Nord. Le programme passe le matin, les auditeurs s'enchaînent les uns après les autres pour décrire ce qu'ils ont à proposer, et en général cela donne lieu à des sketchs bien involontairement cocasses. Cela rend à peu près ça :

Animatrice (A) : - Bonjour Georgette, vous nous appelez d'où ?
Auditrice (B) : - de Faches-Thumesnil, près de Lille. En général, l'auditeur est beaucoup trop stressé et ne répond pas "bonjour", pour sa décharge, en radio, faut aller vite, très vite !
A : que vendez-vous Georgette ?
B : euh.. un frigo.
A : un réfrigérateur ! répète t-elle d'un ton faussement enjoué.
B : euh, oui, c'est ça
A : Décrivez-le nous, s'il vous plaît Georgette
B : Bah euh, c'est un frigo, blanc, il n'a que deux ans
A : dites-nous en un peu plus, au sujet de ce frigo, il fait quelle taille ? Là, ça se sent, elle veut re-diriger l'entretien comme elle peut.
B : euh.. taille moyenne, c'est pas un gros, mais c'est pas un p'tit non plus.
A : D'accord Georgette, et vous le vendez combien ?
et là, Georgette a un déclic, elle se met à parler, et on ne peut plus l'arrêter :
B : 200 euros, mais il est tout neuf, il n'a que deux ans, c'est ma mère qui l'avait acheté mais elle s'en sert plus, elle est partie en maison de retraite, et il est tout propre et y'a tous les étages dedans. C'est un beau frigo hein.
A : d'accord, Georgette. Puis la présentatrice récapitule comme elle peut, soucieuse d'en finir pour de bon avec Georgette.
Version radiophonique des Deschiens !
Et c'est à cet instant que je me dis : si Georgette arrive à vendre son truc, on peut l'envoyer au Pôle Nord vendre des réfrigérateurs aux pingouins !






5 nov. 2009

Atchoum et Simplet au supemarché


Ce matin, c'était la corvée : les courses !
Et en plus il pleuvait ! bref, rien de bien engageant, de toute façon, il pleut depuis 6 jours. Je remplis donc mon caddie, et je termine par les rayons frais, chaîne du froid oblige. Ceci étant, je me demande pourquoi, vu qu'il fait 6 degrés dehors à Lille ! Question d'habitude, on va dire ça.
Au rayon yaourt, malgré la fraîcheur ambiante, mon oeil de consommatrice gourmande est attiré par une nouvelle variété d'une grande marque connue. Je tends le bras pour l'attraper, mais dans le même temps, mon nez me démange, ça fourmille, et je sens que.... oh, juste le temps de reposer les laitages sur le linéaire et de ramener ma main sur mon nez pour stopper l'éternuement, arrivé sournoisement.
Une fois mes yeux ré-ouverts (eh oui, même quand on stoppe un ébrouement, on ferme nos mirettes !), je m'aperçois que la cliente à côté de moi a bondi en arrière, et me scrute maintenant d'un air suspicieux.
Oh, damned, elle croit que j'ai la grippe A ! la peur l'envahit ! Que fais-je ? j'en rajoute ? j'en rajoute pas ?
J'hésite...
Finalement je saisi à nouveau mon emballage de crème chocolat et pars en souriant...

3 nov. 2009

La chasse (d'eau ?) au pipi

Bon, j'avoue, le titre est nul. Cela coïncide avec l'arrivée du froid mes neurones refroidissent aussi.
Autre chose m'a refroidi ce matin, c'est cet article paru dans 20 minutes, dont je vous mets le lien en bas de ce billet. Une entreprise de Zurich oblige ses employés de faire quelque chose en 4 minutes, pas plus. La chose en question, c'est "la pause pipi" ! et l'entreprise en question est un call-center (centre d'appels en français), truffé de caméras. On se croirait chez Big-Brother !
Pour aller soulager ses besoins naturels, il suffit de déloguer son téléphone (c'est à dire le couper), et après, le temps est compté.
Cet article m'a rappelé un mauvais souvenir d'une expérience professionnelle passée. J'ai travaillé, il y a quelques années, dans un centre d'appel. Oh, mais cela date cette histoire, à l'époque, on payait encore en francs, c'est pour dire, enfin bref.
Dans cet établissement de vente par correspondance, j'avais un super manager qui écoutait tout ce que je disais, pas parce qu'il voulait m'embêter, non, mais parce qu'il était payé pour ça. Avec le recul, je me dis que dans l'histoire, c'est lui qui est à plaindre, quel boulot de con !
Bref, ledit établissement (que je ne citerai pas...) possédait sa plate-forme téléphonique au 12e étage d'une tour. Il y avait, bien entendu, des toilettes à chaque étage. Nous avions 10 minutes de pause, pas plus. Alors il fallait être organisé, pour, en 10 minutes :
- sortir de la pièce
- aller aux W.C
- faire la queue et attendre son tour
- regarder sa montre
- sortir des WC et se laver les mains, partir dans le couloir
- appeler l'ascenseur
- attendre l'ascenseur
- monter dedans
- regarder sa montre
- un fois au rez-de-chaussée, courir se chercher un café court sucré (bouton B15), en ayant pris soin de faire l'appoint.
- retourner rapidement vers l'ascenseur sans renverser le café sur la moquette
- appeler d'ascenseur
- regarder sa montre (et commencer à stresser)
- attendre l'ascenseur
- monter dedans
- sonder poliment ses compatriotes d'immeuble : "vous allez à quel étage, ah, et vous, ok, et vous ?" et appuyer sur les bons boutons, avec nervosité
- retourner dans son bureau du 12e étage.
- regarder son manager... et voir si on était dans les temps.
11 Minutes !!! Vous êtes le maillon faible, vous êtes convoquée pour un avertissement oral.
J'avais une astuce, à l'époque : porter des chaussures plates pour marcher plus vite qu'avec des talons, cela faisait gagner facilement 30 secondes.
Il a fallu que je fasse un choix : café ou toilettes ?
Inutile de se voiler la face : les deux n'étaient plus compatibles, c'était un sacré dilemme.
J'ai choisi de démissionner au bout de trois semaines... je pense que j'ai bien fait !