29 oct. 2010

Encore Halloween...

Comme vous pouvez le constater, ce blog est d'un orange hideux.

Si vous voulez que cela cesse, une seule condition :
N'envoyez pas vos gamins (1) sonner à ma porte ce week-end pour Halloween !
ça me soûle (excusez ce langage grossier), ça me stresse, et puis en plus, j'ai pas de bonbons.
Alors, oui, je suis méchante, oui j'assume.
Si et seulement si je passe un week-end paisible, je daignerai mettre une couleur "potable"

A bon entendeur, salut.

(1) Bon, je veux bien tolérer à la rigueur des petits bouts de chou, bien déguisés, polis, gentils, en présence de leurs parents. Mais plus de 10 ans et pas déguisés s'abstenir, je suis pas une confiserie !

Le 2/11/2010 : je vous rends "à peu près" votre couleur d'antan. Halloween est passé, avec son lot de bambins pas maquillés et pas polis, mais la poignée de polis-rigolos-bien élévés-déguisés a relevé le niveau pour ce cru 2010.

23 oct. 2010

Après vous, c'est fermé madame !


Cela nous est tous arrivé au moins une fois : au supermarché, la caissière vous tend gentiment une barre en métal et vous annonce benoîtement "Après vous, je suis fermée".
C'est alors à vous que revient la lourde tache d'annoncer la "mauvaise"nouvelle au client suivant. Ce n'est pas facile, mais dans la vie, il faut savoir prendre des risques.
Plusieurs options s'offrent alors à vous :

1. L'annonce 'Police Nationale' :
"Madame bonjour, Police des caddies, je vous demande de bouger immédiatement votre chariot, et de vous diriger vers une autre caisse afin de ne pas gêner la circulation dans le magasin"

2. L'annonce 'Syndicaliste' :
"Suite à une réorganisation que tente de nous imposer le supermarché, et le refus de dialoguer, nous ne voyons pas d'autre solution que de vous demander de bloquer une autre caisse, en signe de protestation, et en attendant la suite à donner au mouvement"

3. L'annonce 'poète d'un jour' :
"Je suis navrée de vous le signaler,
mais malgré votre mine dépitée,
je suis au regret de vous informer,
que cette caisse va bientôt fermer."

4. L'annonce 'brève mais explicite' :
"Dégage !"

5. L'annonce 'premier ministre' :
"La fermeture de la caisse est inévitable, et ça les français l'ont bien compris, c'est pourquoi nous avons adopté la loi. Les français devront accepter ce changement, c'est tout le système des caisses qui est en jeu pour les années à venir."

6. L'annonce façon 'Hôtesse de l'air' :
" Mesdames et Messieurs, nous vous informons que vous pouvez décrocher vos ceintures et changer de caisse, car celle-ci ne va pas tarder à fermer. Nous vous remercions d'avoir choisi notre magasin pour vos courses."

Et si le client derrière vous n'est pas réceptif à l'humour, c'est à vos risques et péril.

19 oct. 2010

Blog en grève !

En raison d'un mouvement de grève d'une certaine catégorie de personnel (en fait, moi-même),
La mise à jour de ce blog sera perturbée.
Mes revendications :
- la retraite à 60 ans pour tout blogueur. Après cet âge, j'aurai de l'arthrose dans les doigts, et il me sera plus difficile de taper sur le clavier.
- une augmentation de mon trafic
- un peu plus de réactivité de la part de mes lecteurs dans leurs messages (1)
- ne plus publier des billets d'humeur le week-end et jour férié
Ce mouvement social est susceptible d'être reconduit demain et après-demain.
(1) Oui, je sais, ça fonctionne pas bien cette histoire de message, les bugs sont monnaie courante...

12 oct. 2010

Leçon d'impolitesse

Je ne savais pas que les progrès technologiques devaient se faire au détriment de la politesse.
Je m'explique.
Mis à part quelques réfractaires que je connais, tout le monde ou presque, a un téléphone portable.

Cet objet, très utile, j'en conviens, est devenu le "fil à la patte". Il n'est donc pas rare que ce rectangle technologique soit plus important que tout le reste. L'action de couper son portable dans certains cas pour le respect des autres n'est pas rentré -et ne rentrera jamais- dans les moeurs.


Cas n° 1 : à la caisse
Je fais la queue derrière une personne dont le téléphone sonne. Bien sûr, elle décroche, et commence une conversation que je qualifierais ironiquement de passionnante. Du style :
- allo
- ... (je n'entends pas ce qui se dit de l'autre côté, mais ça doit être le fameux : allo, t'es où ?)
- A Auchan Faches thumesnil, je suis à la caisse là
- ...
- ah ouais ? c'est vrai ?
- ...
- ah bah oui mais faut pas te laisser faire hein
- ...
etc, etc.

Et pendant ce temps, la pauvre caissière, n'aura ni Bonjour, ni Merci, ni Au revoir.
Pas cool.



Cas n° 2 : dans le train
Oui, même dans les voitures TGV, le petit symbole explicite demandant de mettre son portable en vibreur ne doit pas l'être tant que ça, explicite. C'est d'autant plus agaçant que la personne se croit obligée de parler bien fort pour couvrir le bruit du passage du train sur les rails. Dans ces cas-là, les sonneries originales reflètent la personnalité de la personne : agaçante !
S'en suit une conversation hachurée d'un côté et répétitive de l'autre, avec les fameux :
- tu m'entends ?
- et là, tu m'entends ?
- allo, tu m'entends ?
Je me retiens souvent de me lever et hurler : "NON, elle t'entends pas, alors raccroche, greluche !".


Cas n° 3 : au cinéma
C'est "LE" cas le plus agaçant qui soit. Vous êtes confortablement lové dans un fauteuil rouge, les pubs ont laissé place au début du film. Russel Crowe a revêti son costume de Robin des bois, je rentre dans l'histoire du film quand soudain, une chanson de Lady Gaga surgit du corps de la personne devant moi. Là où le malotru aurait dû se la jouer profil bas, c'est le contraire qui se produit !

Non, vraiment, vivement que les salles de ciné investissent dans les brouilleurs d'ondes.


5 oct. 2010

Le ridicule ne tue pas, heureusement.

Quand on parle de ma belle région du Nord-Pas-de-Calais à la télévision, c'est bien souvent, à quelques exceptions près, pour y jeter des clichés misérabilistes, tels que le chômage, la pauvreté, l'alcoolisme, le tuning de voitures, des gens "qui parlent comme cha, hein", et j'en passe.
Après le succès du film Bienvenue chez les ch'tis et les nombreux reportages qui ont suivi sur le dynamisme de notre région, certaines chaînes de télé, -comme TF1, pour ne pas la citer- se sont donné beaucoup de mal pour nous dénicher des individus capables de réunir tous les stéréotypes possibles, afin de faire de l'audience, ridiculiser, en mettant en exergue les défauts des êtres humains. Et j'ai l'impression que pour TF1, le nord est un véritable vivier de clichés pour ses programmes.
C'est donc sans surprise que nous avons découvert Gabriel, dans l'émission Confessions Intimes. A vrai dire, je dois l'avouer, je l'ai découvert sur le web, car je ne regarde pas ce programme. Et ce que j'ai vu dépasse l'entendement. Le jeune homme est persuadé qu'il est en passe de devenir une star, après avoir signé 3 autographes chez Carrefour, alors qu'il n'est ni acteur, ni chanteur, ni écrivain, ni... en fait, il n'est rien. Et il impose son délire à sa pauvre maman, lors d'une sortie au supermarché du coin. Ses extravagances vont de demander à sa mère de prendre dans son sac des photos de lui au cas où un fan voudrait un autographe, jusqu' à dire : "Non, je ne porterai pas de papier toilette, j'ai pas envie qu'on me voye avec ça."
Oui, du verbe 'voyer', vous voyez, justement ? Retenez le bien, car cette conjugaison hasardeuse revient souvent dans le reportage.
En tout cas, il aura eu, lui aussi, son quart d'heure de célébrité, comme le préconisait Andy Warhol.

Le lien, au cas où...
Gabriel Adam : Mon fils est persuadé d'être une star...