28 juin 2011

Bonjour veaux vaches cochons... et chevaux !


J'ai une confession à vous faire : j'aime beaucoup regarder L'amour est dans le pré, chaque lundi sur M6. Voilà, c'est dit !
Au premier abord, ce programme est un peu niais, j'en conviens. Le but est de suivre une quinzaine d'agriculteurs, célibataires, à la recherche de l'amour, d'où le titre. Pour résumer : la chaîne a diffusé des portraits de chaque participant, et les personnes intéressées ont écrit de longues lettres, parfois enflammées, afin de les rencontrer. Le côté désuet et romantique de la lettre, dans le monde du multimédia dans lequel nous vivons, a quelque chose d'attendrissant.
Ensuite, les agriculteurs sélectionnent les personnes qu'ils souhaitent rencontrer lors d'un speed-dating à Paris. Enfin, dans la dernière étape, le candidat à l'amour choisit deux prétendant(e)s et les invite à son domicile, pour quelques jours.
A ma grande surprise, ces événements ne se transforment pas en "foire aux bestiaux", et au final, c'est plutôt touchant. En effet, ce défilé de portraits, de personnes, de cartes postales de France n'est pas du tout ringard mais empreint de sincérité, d'authenticité et de naturel.
En me relisant, je ne peux m'empêcher de me dire : Jean-Pierre Pernault, sors de ce corps !

Plus sérieusement, ce programme champêtre est crédible, au ton juste, bref, de l'anti "bling-bling".

Je ne suis donc pas étonnée que ce programme soit le nouveau record d’audience de M6, avec à l’écran des personnes naturelles, non rompues au règles de la communication, avec toutes le même objectif : trouver l’amour, et non devenir une star de pacotille. La chaîne peut se targuer de récolter 25% de part de marché chaque lundi soir.
Malheureusement, certaines blagues graveleuses n'ont pas été coupées au montage (pour jouer sur la sincérité ?), mais dans l'ensemble, à part quelques soucis de communication lors des face-à-face, le programme est plutôt plaisant à regarder.



Vidéo : un agriculteur pas très locace.

17 juin 2011

Le côté obscur de la force

Un smartphone ???
Moi ?
Mais pour quoi faire ? Je ne suis pas une "geekette" !
Quelle idée ! Je n'en ai pas besoin.
Et puis changer de portable au bout de deux ans, ce n'est pas écolo.
De plus, l'utilisateur de ce genre d'appareil, en général vissé à l'oreille ou au bout de la main, vit dans son monde, enfermé dans sa bulle et complètement fermé. Pff.
Et en plus, c'est cher.
Cela finit même par m'agacer, tous ces Flashcode un peu gadgets auxquels je n'ai pas accès. Je les vois partout, sur des sites touristiques, sur mes billets de TGV, et même sur ma bouteille d'eau minérale. Et bientôt, la carte fidélité du supermarché que je fréquente ne sera plus ce carré de plastique sur mon trousseau de clé, mais un smartphone.
Gnarf.

Puis mon téléphone portable est passé de vie à trépas.
Et y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

J'ai donc craqué, et j'ai passé commande d'un nouveau mobile et de l'abonnement qui va avec. Et parce que je n'aime pas faire comme tout le monde, je n'ai pas pris celui avec la pomme croquée.  
Quand le colis est arrivé, je ne l'ai pas ouvert de suite. J'avais mieux à faire et je peux vivre 24 heures sans téléphone.
La suite est facile à deviner : branchement, chargement, mise en main, et le déclic. Waouh !
Au final, je suis pas certaine que ces smartphones rendent "smart" (traduction : intelligent), mais je ne peux déjà plus m'en passer.
C'est d'ailleurs d'une facilité déconcertante pour gérer ce blog, mais aussi mon compte Facebook et Twitter.
Je vous laisse, j'ai un tableau d'Angry Birds à terminer.

7 juin 2011

Brico Degout

Quand je me rends dans un magasin de bricolage, j'ai cette impression bizarre de ne pas être dans mon élément. Un peu comme si je participais à l'émission "Rendez-vous en terre inconnue". La voix douce et chaleureuse de Frédéric Lopez me transporte et me rassure dans un monde nouveau, peuplé de gens étranges, qui poussent leur chariot dans le magasin, savent ce qu'ils veulent, où ils vont et pourquoi ils le font.
Pour moi, c'est tout le contraire. Je ne trouve jamais rien dans ces magasins, tout me parait étrange et mystérieux.
"Vous allez maintenant rentrer en contact avec le peuple des bricoleurs, me susurre Frédéric Lopez à l'oreille. Je vous propose de dialoguer avec un des chefs de leur tribu".
J'entends par là : le chef du rayon, celui à qui je pose moultes questions à chaque fois que je m'y rends. Quand le chef en question rentre dans une logorrhée d'informations, je décroche assez vite.
Dans mon regard, c'est le vide abyssal.
Au final, soit je n'achète pas le bon produit ou la bonne quantité. Et je dois y retourner, pour vivre la même hantise, encore et encore.
D'où ma Leroy Merlinite...
C'est grave docteur ?