Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
C'est le sujet que j'aurai choisi, si j'avais repassé mon Bac cette année, en série L (Littéraire).
Et j'aurai eu l'audace de faire le parallèle avec l'équipe de France de football. Certes, ma note finale aurait frôlé les pâquerettes, mais bon, comme je l'ai obtenu le siècle dernier, mon BAC, c'est juste pour le fun, vous l'aurez compris.
Donc oui, il faut oublier le passé, oublier qu'on a été champions du Monde en 1998, puis d'Europe en 2000, et demi-finalistes en 2006. Annuler de sa mémoire qu'en 2002, la prestation des joueurs a été plus que médiocre. C'est en quelque sorte annihiler la mémoire collective de la nation, et repartir sur de nouvelles bases.
Au niveau individuel, pour les joueurs, il s'agit d'effacer de leur mémoire ce qui s'est passé dernièrement. Pour y arriver, un travail d'introspection et de remise en question est nécessaire, de toute urgence. C'est donc le moment de délaisser les vanités, éponger les rancoeurs, et de redevenir copain-copain avec Gourcuff, même si le beau-gosse de l'équipe a décroché un contrat publicitaire convoité par un autre. Pardonner, c'est aussi lui passer la baballe à nouveau, penser à l'avenir, se donner à fond et gagner tous les matchs.
J'aurais terminé avec cette citation de Claude Lévi-Strauss, décédé en 2009 :
Ce n'est pas seulement pour duper nos enfants que nous les entretenons dans la croyance au Père Noël: leur ferveur nous réchauffe, nous aide à nous tromper nous-mêmes ...
Je pense que j'aurais eu 2/20, un point pour le papier, un autre pour la citation.
Allez, pour ce soir, on y croit !
Note du 18 juin : Bon, bin, on y croit plus finalement.
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