Grazia est un hebdomadaire féminin qui cible les 25-45 ans, paraissant tous les samedis, pour la somme d’un euro cinquante. Edité par le groupe Mondadori (groupe Berlusconi), cette publication propose mode, actu people, mais surtout mode !
Le numéro 7 (du 10 au 16 octobre) est tombé entre mes pattes. Et voilà ce que j’en pense :
C’est encore un magazine féminin qui promeut une pub tous les deux pages, qui montre des vêtements dont le prix équivaut au P.I.B du Gabon (j’exagère à peine…) portés par des mannequins trop maigres qui ne sourient pas. Une question se pose : et si elles n’avaient pas de dents, ces top-models ? Pas de dents, pas de sourire !
Au fil des pages, se dresse un portrait de Mélissa Theriau, l’animatrice de Zone Interdite de M6, dont j’aime la pugnacité dont elle fait preuve quand elle interroge un homme politique, qui déclare :
« Je suis nulle en mode, j’ai découvert la semaine dernière ce qu’était un It Bag ».
Cette déclaration me laisse pantoise. Bon sang, c’est quoi un IT BAG ? Je n’en sais fichtre rien non plus. Une recherche sur le net vient de m’apprendre, si j’ai bien compris, que c’est en fait un cabas revisité en sac à main. Waouh, c’est moche et c’est cher ! Bref, je m’égare, ce n’est pas l’objet de mon billet. Revenons à notre talentueuse Mélissa, qui pose pour Grazia en toute décontraction dans un bar. La légende de la photo signale « T shirt en coton Mango, Jean Acne (rien à voir avec les boutons, ça doit être une marque…) et bottines en cuir Christian Louboutin. Je ne connais rien de tout ça, à part Mango, des fois je me demande sur quelle planète je vis.
La suite de cette publication est somme toute assez banale, pub, pub et repub, puis un article sur une jungle abritant des migrants asiatiques, entre une pub pour un maquillage et des photos de mode, histoire de se donner bonne conscience. Eh oui, on peut avoir un sac à main à 850 euros et se soucier du sort des réfugiés politiques, ce n’est pas incompatible !
A moins d’être une femme Fashion-victim, le reste des pages ne m’a pas intéressée, même leurs pages « culture ».
Mon verdict : idéal pour la lecture chez le coiffeur, quand on veut se vider la tête et faire poser ses mèches.
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