18 août 2009

Bip Bip et la cliente (2)



Il y a un peu plus d'un mois, je vous faisais part de mes impressions "à chaud" sur le self-scanning en magasin (voir mon billet du 13 juillet 2009 "Bip bip et la cliente").
Pour rappel, un magasin de la métropole lilloise propose de scanner ses articles soi-même, à l'aide d'une douchette, et de passer à une caisse "rapide"; le but affiché : le client gagne du temps, ne sort rien de son caddie. Les caissières évitent les manipulations, et donc les éventuels troubles musculo-squelettiques (TMS pour les intimes) http://www.travailler-mieux.gouv.fr/-Troubles-musculo-squelettiques-TMS-.html. Le but non avoué : s'adapter à la demande des clients mais surtout, très certainement, dans un avenir proche, réduire le personnel (sic)
Pas plus tard que ce matin, j'étais de retour au même hypermarché pour ce que j'appelle "un gros plein de courses mensuel". Tout se passait bien, bip, bip, bip, le caddie se remplissait à vitesse grand V. Faut dire que je suis devenue la reine de la douchette ! Aucun code-barres ne me résiste, même les plus récalcitrants.
Arrivé à la caisse rapide, après avoir encaissé mes bons de réductions, la caissière se tourne vers moi et me dit : "Je vais vérifier tout le contenu de votre caddie, veuillez vous diriger vers cette caisse normale et sortir tous vos articles". Ce à quoi j'ai répondu, de manière très laconique :
-Hein ?
Mon plus beau "hein ?", d'ailleurs !
N'étant pas sure d'avoir compris le but de la manoeuvre, je me suis renseignée sur les motivations d'une telle requête.
- nous contrôlons les clients de manière aléatoire, je suis désolée, c'est la procédure.
C'est en grinchant que j'ai déballé la totalité de mon chariot
J'avoue avoir un peu perdu patience et je m'en suis excusée par la suite auprès de cette dame, qui ne faisait, ma foi, que son travail. J'ai beaucoup de respect pour les caissières qui ne font pas un métier facile, hélas.
Mais cette inspection tombe pile poil le jour où j'ai acheté plein de trucs lourds : eau, litière pour chat etc.
Déballer pour déballer, c'est décidé : je repasse aux caisses normales.

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