28 août 2010

Les petits hommes verts sont de retour !

Comme je vous le disais dans mon billet d'hier, la pub fait du neuf avec du vieux. Si l'exemple de Mousseline est plutôt raté, ce n'est pas le cas de Lustucru, qui, dans sa nouvelle campagne, a exhumé ses petits hommes verts.
Dans les années 80, leur concept novateur et leur slogan amusant a rythmé une partie de mon adolescence. Vous vous souvenez du "ramener ? Nooooon"? Ou encore du fameux "y'a pas de fêlés chez Lustucru" ?
Pour les plus jeunes ou ceux qui ont oublié, je résume : des extra-terrestres verts ont envahi notre planète, afin de séquestrer une grand-mère, Germaine pour les intimes. Celle-ci est condamnée à leur cuisiner des pâtes tous les jours. Quand on y réfléchit bien, c'est une sorte d'esclavage moderne, mais dans la pub, tout est permis !
Je vous ai mis ici le vieux film, c'est plus clair.




En 2010, on prend les mêmes et on recommence, avec les nouvelles technologies, et un scénario digne de la dernière saison de 24 heures chrono. Mais que fait Jack Bauer ?
Les martiens sont revenus, mais la marque saura t-elle maintenir le concept et faire évoluer l'histoire sur plusieurs campagnes ? A voir.
En tout cas, même si c'est du déjà vu, c'est créatif et réussi. Bravo.



Pour les curieux, il existe un spot de 3 mn (ça s'appelle un teaser), ainsi qu'un lien Facebook. Bah oui, on est en 2010 quand même, même les martiens ont leur profil !
http://www.germaineetlesmartiens.com

27 août 2010

Comment faire du neuf avec du vieux ?

Quand vous aurez fini de lire mon nouveau post, vous allez-vous demander : "mais pourquoi est-elle aussi méchante ?"
En effet, je ne résiste pas à l'envie de vous faire découvrir en quasi exclusivité la nouvelle campagne de publicité télé pour la purée mousseline. Mais oui, vous savez, ce mélange de pommes de terre en poudre, à mélanger avec du lait, au goût fadasse ...
Et fadasse, ça rime avec dégueulasse. Oups, pardon, c'est sorti tout seul.
La dernière fois que j'en ai mangé remonte à deux ans environ. J'étais complètement abattue par je ne sais plus quel virus, et je n'avais pas eu la force d'éplucher des pommes de terre, étant donné que j'avais utilisé le peu d'énergie qui me restait pour faire le trajet salon-cuisine. Bref, je m'éloigne quelque peu du sujet, que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître. A ce temps là, on ne disait pas publicité, mais réclame. Et les ritournelles qui accompagnaient les publicités n'étaient que des chansons agaçantes et abrutissantes. Ceci dit, tout le monde les connaissait. C'est sans doute pour cette raison que Mousseline nous ressert sa soupe, sa purée, sa chanson (rayez les mentions inutiles) dans sa nouvelle campagne. D'ailleurs, j'ai entendu dire que Lustucru allait nous ressusciter leurs petits bonhommes verts des années 80, mais ça, je vous en reparlerai plus tard, dans un autre billet.
Allez, histoire de vous pourrir votre week-end, je vous le mets.
Non, on ne dit pas merci !


23 août 2010

Erreur de ciblage

En début d'après midi, alors que je marchais avec nonchalance dans une rue du centre ville, une jeune femme est venue m'aborder, avec un paquet de petites cartes à la main. Le genre de carte publicitaire pour un restaurant, avec une offre promotionnelle, histoire de vous inciter à venir découvrir le nouvel établissement.
Du moins le croyais-je.
Elle est souriante et son visage dégage une certaine empathie. Je décide donc de m'arrêter, tandis qu'elle me tend le fameux carton, tout en me disant "bonjour". Je ne le prends pas de suite, je la laisse parler, toute ouïe.
- Bonjour, je représente une association qui vient en aide aux personnes désirant divorcer
- ... (sur ce coup là, j'ai cruellement manqué de répartie, ce qui a du quelque peu la déconcerter)
- et je voulais vous donner nos coordonnées. Et là, elle me tend la carte d'un geste franc et décidé.
- bah, euh, c'est à dire que euh... (je sens que je ne vais pas être loquace), comment dire, euh... je n'ai pas l'intention de euh...
- ah, mais pas forcément pour vous, vous pouvez la proposer à vos amis. Ou à toute personne qui a des difficultés dans la vie.
- euh, ok, dis-je en attrapant la carte, tout en m'éloignant, après un "au revoir" de politesse.
En effet, il s'agit bel et bien d'un site internet à destination des personnes souhaitant divorcer, ou se séparer d'un partenaire de PACS. Je viens de vérifier, le portail existe vraiment.
Mais je ne vois pas l'intérêt de distribuer tout azimut sans ciblage précis cette publicité.
Ai-je l'air d'une Desperate Housewife ?

19 août 2010

1, 2, 3 ... soleil !

Il ne se passe rien au mois d'août. Même mon chat baille d'ennui. Les journaux télévisés sont déprimants voire anxiogènes (sauf le 13 h de TF1).
En plus, il fait moche. La pluie intense de ces derniers jours a molesté les quelques fleurs que j'avais dans mon jardin, les polaires ont remplacé les tee-shirts, et le ciel gris et tombant m'a obligée à allumer la lumière le matin afin de lire mon quotidien. Bref, le moral est dans les chaussettes. Cela tombe bien, car je les ai remises, mes chaussettes !

Mais il en faudra plus pour me démoraliser.

Le retour du premier rayon de soleil a estompé toutes mes pensées négatives. Cet astre a des vertus magiques : il rend heureux.
Du coup, de simples choses de la vie quotidienne se transforment en béatitude : un café sur la Grand Place de Lille, -sur la terrasse, ça va de soit-, mes tomates cerises rougissent à nouveau, les oiseaux chantent à nouveau le matin. L'été n'est donc pas fini, et le barbecue va reprendre du service.
Pourvu que ça dure !

12 août 2010

Laurent lave plus blanc

Pour un premier match, certes amical, l'équipe de France de football a montré plus de volonté que la précédente, envoyée en Afrique du sud. Certaines mauvaises langues, dont je fais partie, diront "ils ne pouvaient pas faire pire".
Soyons clair, lors de la coupe du monde, ce fut laborieux. J'avais parfois l'impression qu'aucun joueur ne voulait toucher le ballon, vu comme une "patate chaude". Un peu comme un fumeur qui essaie d'arrêter, et ne veut pas être tenté : "euh, non merci, pas de ballon, j'essaie d'arrêter !".
Mais hier soir, la victoire tant attendue n'est pas venue, puisque la France s'est inclinée 2-1. Le Parisien titre même son article de "défaite honorable", ce qui est plus que complaisant.
Lien vers Le Parisien
J'espère donc que Laurent Blanc a les épaules bien larges pour endurer les attentes des journalistes et des fans de foot, qui l'attendent au tournant. D'autant plus qu'après l'air Domenech, les exigences ne sont plus les mêmes. Des footballeurs qui gagnent des matchs, aujourd'hui, cela ne suffit plus. Le "nouveau" bleu doit être sympa avec ses fans, ne pas refuser de photos ou d'autographe, laisser son gros casque d'Ipod au vestiaire ou dans le bus, et sourire de toutes ses dents, comme une miss France fraîchement élue. C'est un véritable plan de communication à mettre en oeuvre pour retrouver la sympathie des français, puisque les entraînements ont été ouverts au public à Clairefontaine en début de semaine. Cela va t-il durer ?
Au delà de la comm, c'est le jeu collectif qu'il faudra travailler, car les éliminatoires pour l'Euro 2012 démarrent en septembre. Et Laurent Blanc a annoncé qu'il comptait reprendre des anciens "bleus", pourtant diabolisés par les médias.
J'ai hâte de voir ce que tout cela va donner.


Zapping: le retour des Bleus
envoyé par LEXPRESS. - Foot, rugby, surf et encore plus de sports en vidéo.

4 août 2010

Comment malmener un tee-shirt ?

A vrai dire, malmener un tee-shirt, je le fais avec une facilité déconcertante. Explication : l’idéal est de porter un modèle blanc, de préférence. Lors d’un barbecue entre amis, portez-le, et n’hésitez pas à vous délecter d’une bonne merguez avec du ketchup. Effet garanti, entre la tache de tomate et celle de gras, c’est points comptent doubles.
Croyez-moi, j’ai réussi, par je ne sais quel miracle, à rendre à ce vêtement sa blancheur quasi-immaculée. Avec l’aide de mes sponsors : Mir, Ace Délicat, et Ariel Excel antitaches.

Une fois sec, le miraculé a atterrit dans le panier en attente du repassage, et là que le bas blesse, car pour sortir de cette prison d’osier, il a dû patienter que je sois motivée pour brancher le fer, et tout le tintouin, et ça, ce n’est pas gagné. Bref.
Donc, en repassant ce petit bout de tissus, je repensais à tout ça, la merguez, le ketchup, et me disais que le K-way était peut-être la bonne solution pour moi, les jours de grillades. Quand tout à coup, un « craps-crips » a freiné mon élan. Je ne l’avais pas vu quand j'ai posé le linge sec dans le panier, la semaine dernière, mais une coccinelle s’était nichée à l’intérieur du tee-shirt. Bien sûr, la pauvre bête était morte, fatiguée d’attendre que je sois assez enthousiaste pour brancher mon fer. Sans rentrer dans les détails, repasser une coccinelle sur un tee-shirt blanc donne quelque chose d’à la fois étrange et joli. Le transfert des taches noires sur le rouge écrasé donne une sorte de tâche de Rorschach, que les psys utilisent lors de thérapie…
Et dans cette tache, ce que je vois, c’est une nouvelle galère pour mon Ariel Excel.

PS : Aucun insecte n’a été battu ou maltraité lors de cet épisode tragique. La coccinelle est morte de vieillesse (en attendant que je daigne repasser)