1 juil. 2009

On a le chat qu'on mérite !


Je ne pouvais pas écrire sur un blog et faire l'impasse sur mon chat. Raymond Devos disait de son cher compagnon "Mon chien, c'est quelqu'un". Je ne peux malheureusement pas en dire autant de mon chat. "Mon chat, ce n'est pas quelqu'un" justement. Elle n'a de chat que le nom, car du haut de ses 9 ans, à part dormir et manger, elle ne fait pas grand chose de ses journées.
Toute petite, déjà, j'ai eu des doutes. Tout d'abord, elle ne savait pas miauler, elle ouvrait sa bouche et seules quelques onomatopées en sortaient. Encore aujourd'hui, j'entends plus de "mac mac" et autre "you you" que de miaou. Et elle avait peur de tout, un bruit, un meuble qui bouge, une odeur qu'elle ne connaissait pas...
Au fil des années, nous avons quand même réussi à nous comprendre. Quand elle a eu l'age de sortir, c'est là que les "ennuis" ont commencé. Sa manière de grimper aux arbres un peu gauche m'amusait beaucoup (surtout quand elle finissait par perdre l'équilibre et tombait comme un fruit mur), et je dois avouer que je prenais ça pour un spectacle. Les choses se sont gâtées quand les autres chats du quartier l'ont un peu malmenée, et parfois même blessée. Mon vétérinaire, médusé par mes fréquentes visites, a fini par me créer un compte fidélité. Ce même véto, à qui, un jour, j'ai confié mes inquiétudes. Un peu géné, il m'a répondu que : "ça arrive, parfois, les chats qui n'ont pas de lumière à tous les étages".
Alors on s'habitue. Les chats normaux ramènent des oiseaux, chez moi ce sont les oiseaux qui ramènent mon chat.
On ne se refait pas, mon chat c'est mon chat, et je ne l'aime pas pour son intelligence. Mais je vous avoue que parfois, c'est fatiguant. Je vous laisse, c'est l'heure de son repas
A bon entendeur, miaou.

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