30 sept. 2009

Moi, au bout du rouleau ?

La scène se passe un mercredi ordinaire, dans un supermarché à l’enseigne rouge de la métropole lilloise. Je pousse mon caddie avec nonchalance, sans conviction.
Au détour d’un rayon, c’est la surprise : une tête de gondole me laisse perplexe. D’une hauteur de trois mètres environ, s’entasse des paquets de papier-toilette, de la marque Nicky ! Et, entre nous, pour un prix tout à fait correct.
Bon, OK, cela ne s’écrit pas de la même manière que moi, mais une idée a germé dans ma tête : un partenariat entre la marque et mon blog. Pourquoi ne pas imprimer mes billets d’humeur sur les rouleaux ? Les toilettes ne sont-ils pas un endroit propice pour la lecture, fait de calme et de volupté ? J’exagère ?
J'ai toujours pensé que lire un livre aux cabinets est offensant pour l’auteur. Mais je suis prête à faire l’impasse sur mes convictions.


Photo réalisée sans trucage

28 sept. 2009

Secret Conneries

Je vous présente mes excuses, chers lecteurs.

En effet, ces jours-ci, je suis un peu débordée. Donc, pas le temps d'écrire. J'ai honte, car je viens de passer le cap des 1000 visites sur ce blog ! D'ailleurs je me demande comment c'est possible. Sûrement des gens qui pensent, à l'évocation de mon nom, Nikki, que ce site propose des photos olé-olé... un peu cochon !
Raté mon gars !
Revenons à nos cochons, euh, à nos moutons.
Comme je n'ai pas le temps d'écrire, ce site sera de nouveau à jour "pour de vrai" d'ici quelques jours. Parole de blogueuse.

En attendant, je vous livre un best-of des âneries entendues lors de l'émission secret story, qui vient de se terminer, et que je n'ai pas regardée, sauf une fois dix minutes pour écrire un billet.
Mais au fait, qui a gagné ?

A la lecture de ces inepties, vous vous sentirez beaucoup plus intelligents.

Daniella: “Je suis têtue comme une moule”
Vanessa: “Emilie elle me fait des cirques vicieux”
“C’est quoi des escarres ? C’est des trucs que t’attrapes aux pieds et au cul ?”
“Le Québec… C’est pas en France ?”
“Elle veut qu’j’dis des choses que j’me suis r’tenue pour pas l’dire”
“Ils nous ont traités parce que FX a failli faire un coma élitique”
“Y’a une enturlupe”
“Y’m’dit des choses que franchement vaut mieux fermer sa bouche et garder sa salive”
Angie: “S’il n’y avait pas de nuages, il ferait beau”
“Elle a été otage, elle a eu le complexe de Stalingrad” (à propos d’Elisabeth et du syndrome de Stockholm)
“Elle est malade pour raison de santé”
Kevin :
“Je vais pas remuer le couteau dans le feu”
“Dès qu’il y en a un qui est pas bien, l’autre vient à sa secousse”
François-Xavier:
“J’ai un produit pour les odeurs corporelles des fesses”
“J’le sens gros comme une patate”.
Et puis ces extraits de dialogues :
- “Il m’a traitée !”(Emilie) — “Il t’a traitée de quoi ?” (Sabrina) — “A Lille, traiter ça veut dire insulter”.
(note perso : vive le Nord Pas-de-Calais !)
Source : Télé Obs, Nouvel obs.

23 sept. 2009

Qui mieux que Gnogno peut entretenir votre Gnogno ?



Début septembre, j’ai amené ma Gnogno Gnio pour son petit check-up annuel. Vous vous demandez ce qu’est une Gnogno ? Sur ce blog, je m’engage à ne pas faire de publicité illicite, mais je peux vous donner un indice : c’est une marque renommée… (jeux de mots !)
Bref, le décor est planté, vous l’aurez compris, loin de moi l’envie de vous parler de ma vidange, ou de mes plaquettes de frein, mais plutôt de Gnogno.
Aujourd’hui, le téléphone a sonné, en appel masqué. Je déteste ce genre d’appel anonyme, mais pour une fois j’ai décroché. La personne qui me contacte doit le faire de la planète Mars, tant la liaison est mauvaise. Je me concentre de toutes mes forces et je l'écoute. Et c’est à ce moment précis qu’une conversation surréaliste a eu lieu :

- Bonjour, vous êtes bien Madame Nikki ? Vous possédez bien une Gnogno gnio immatriculée XX59 ?

Et là, la première chose qui me vient à l’esprit est :
« Oh, c’est la Police ! Ils ont retrouvé le crétin qui a vandalisé mon véhicule». (Voir mon précédent billet ‘Comme un air de Derby’). Encore une preuve navrante de ma naïveté ! Ce n’est que Gnogno, qui veut savoir comment s’est passé mon dernier entretien, et si je suis contente. Mais là où ils sont forts, chez Gnogno, c’est que leur questionnaire est ultra-dirigé.
Je m'explique, preuves à l'appui : « Lors du dépôt de votre véhicule, vous avez été plutôt satisfaite ou peu satisfaite du délai d’attente ? » Cela vous laisse peu de choix dans la nuance de satisfaction, ça ! Plutôt ou peu. Je n’ai pas le droit d’être complètement mécontente. NON. Ni moyennement contente, ou moyennement mécontente.
Alors j’ai répondu à toutes leurs kyrielles de questions fermées, toutes plus débiles les unes que les autres, avec plaisir, puisque dans le même temps, j’imaginais un cadre de chez Gnogno, avec une belle cravate, dans une salle climatisée dans une tour de Paris La Défense, en train de présenter des graphiques avec un grand sourire : « comme vous pouvez le constater, 95% de nos clients sont satisfaits de leurs entretiens effectués chez Gnogno, et cela fera l’objet de notre prochaine campagne de publicité que je vais vous présenter de suite… »

De mon côté, après avoir raccroché, je reste un moment plantée dans ma cuisine, complétement assomée par cet échange kafkaïen.
Pour ceux qui se demandent encore à quoi ressemble ma Gnogno, regardez cette vidéo...



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21 sept. 2009

Comme un air de derby...

Votre blogueuse en face de Ch'ti Lens, la mascotte du RCL.

J’aime assister à des matchs de foot. Les derbys (matchs opposant deux équipes proches géographiquement) ont la particularité de générer une ambiance survoltée dans les deux camps. Le match d’hier (Lens – Lille du 20/09/2009) n’échappe pas à cette règle. Les tifos, fanions, écharpes, bannières et chants étaient au rendez-vous. Côté chants, justement, j’ai fait l’impasse sur ceux qui visent à insulter l’équipe adverse, tant je les trouve minables et ridicules. De toute façon, je ne les avais pas révisés. Ce n’est pas comme ça qu’on se forge une bonne réputation en tant que supporteur. Soit, passons.
Quand j’arrive dans la ville de Lens un jour de match, même si ce n’est pas la première fois, je me sens tout de suite intégrée dans la ferveur qui règne à chaque coin de rue. Des groupes sont réunis, toutes générations confondues, vêtus de jaune et de rouge. La ville est bruyante, colorée et joyeuse. A l’approche de l’entrée du stade, l’exaltation augmente peu à peu, ainsi que l’odeur des frites (nourriture officielle, garantie 100% cholestérol, c’est SENSAS !).
C’est une fois placée dans la tribune, et quand les chants (polis ou non) des supporteurs, accompagnés des trompettes et des tambours vrombissent, que les choses sérieuses commencent. Je dois préciser que j’étais en tribune Marek, là où se trouve le noyau dur des supporteurs. Je ne pouvais pas être plus en immersion que là.
S’en suit deux fois 45 mn de stress intense dans les deux camps, avec une mi-temps pour détresser un peu. Parfois, les gens sautent sur place, de concert. De loin, cela ressemble à un flamby tout juste démoulé qui tremble.
Quand un but est marqué, c’est l’osmose totale. Les cris de joie semblent interminables. Très vite, tout le monde reprend ses esprits, et se concentre sur le jeu.
Peu importe le résultat, il y a forcément des déçus. Mais c’est quelque chose à vivre.
J’ai passé un bon moment finalement. Sauf quand j’ai retrouvé ma petite voiture, griffée sur un côté.
Une petite 59 en pays hostile (le 62, pourtant la même région), victime de la haine de certains supporteurs ? Possible… mais débile.

19 sept. 2009

Où est la grippe ?


Vous allez dire que je ne parle que des JT mais, ce midi, sur France 2, pas un seul mot sur la grippe A. Pas de reportage, pas de dépêche AFP, non, rien.

D'où mon inquiétude : pourquoi n'a t-on pas parlé de la grippe H1N1 ce midi aux infos ?

J'ai zappé sur itélé, et là aussi, silence radio !

Je dois me rendre à l'évidence : pas de message alarmiste aujourd'hui.

Je suis déjà en manque, je suis habituée à entendre pousser des cris d'orfraie au sujet de l'épidémie. Pourquoi ce silence si brutal ?

Et si je profitais de l'occasion pour couper la télé, la radio, etc. ? ça tombe bien, y'a un beau soleil dehors, et ce sont les journées du patrimoine.




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16 sept. 2009

Un Pernaut sinon rien

Je vous présente mes excuses. En effet, avec mon post d’hier, j’étais au ras des pâquerettes de l’optimisme. Heureusement pour vous et moi, ce matin, je suis allée voir le docteur Bonumeur, médecin non conventionné, qui m’a prescrit cette ordonnance :

- 1 JT de 13 h sur TF1 avec Jean-Pierre Pernaut, tous les jours pendant 5 jours.
- 1 tisane à la camomille tous les soirs avant le coucher pendant 5 jours


J’ai donc suivi à la lettre la prescription, et j’ai regardé le JT de Jean Pierre Pernaut (JPP pour les intimes) ce midi.
Le journal s’ouvre sur les prévisions météo quasi-automnales sur l’ensemble de la France. Même le sud et la Corse sont touchés, par de graves inondations. Cela n’augure rien de bon pour les jours à venir ça.
Passons aux choses sérieuses : Le retour de la Zone bleue à Landernau, dans le Finistère, commune de 15.000 habitants. Tout le monde est ravi, c’est merveilleux. Quelle belle idée ! Ils sont biens ces bretons. « C’est une bonne idée », commente JPP.
Un petit livre bien sympa vient des sortir, il nous explique comment contester nos PV. Je ne sais pas combien coûte ce bouquin, mais si c’est plus de 10 euros, autant payer l’amende de stationnement.
Que pensent les bambins de Poitiers de la Sécurité Routière ? Là-bas, on apprend à des jeunes écoliers la prévention routière sur des circuits. JPP a l’aire d’apprécier mais ne nous gratifie pas de son fameux « C’est une bonne idée ».
A ce stade, mon moral a quelque peu remonté.
Et là, c’est la stupéfaction : en Moselle, une usine de cokerie va fermer. L’établissement fournit du coke (et pas de la…) aux usines sidérurgiques. Ce sont encore des centaines d’emplois en moins, et des chômeurs en plus. Néanmoins, ce qui est drôle, c’est le style journalistique de TF1, qui nous rabat les oreilles de ses illustres commentaires traditionnels : « En ville, c’est la consternation ! », suivi de l’interview affligeante d’un habitant « ah bah c’est dramatique ».

Les nouvelles s’enchaînent et sont plus mauvaises les unes que les autres. JPP bafouille même en nous annonçant le décès de Filip, ex-chanteur des 2 be 3, visiblement troublé par l’annonce.
Après 20 minutes de funestes nouvelles, nous passons aux choses plus légères. La campagne de l’église dans les écoles d’Ile de France pour inciter les enfants à aller au catéchisme. Toujours à l’école, on nous explique à quoi jouent les enfants dans la cour de récré. Passionnant. Entre deux reportages, JPP est pris de quintes de toux. Début de grippe A ?
Le sujet suivant est un magnifique micro-trottoir dont TF1 garde le secret, qui tente de nous justifier que faire chambre à part est une bonne chose. D’ailleurs une étude britannique le prouve ! S’en suit un reportage sur le miel du sapin des Vosges, miel que JPP devrait prendre pour sa toux, car je sens qu’il ne va pas finir le journal. La messe du 13 h se termine par « la route du cidre » dans le Calvados.
Demain, cela sera « la route du riz ». Pas sûr que je regarde. Je pense que je vais mieux. D’ailleurs je vais m’atteler à vous écrire des posts dignes de ce nom.

« C’est une bonne idée », comme dirait qui vous savez.

15 sept. 2009

Le téléphone pleure

Aujourd’hui, Patrick Swayze est mort. Albert Camus aurait commencé son roman L’étranger de cette manière s’il l’avait écrit aujourd’hui… Meuh non !

Des salariés de France Télécom meurent aussi, à cause d’un profond malaise (moral, psychologique…) qui semble gangrener la société.

Deux jeunes cons originaires des Pyrénées orientales condamnés à 6 mois de prison ferme pour avoir mis le feu à un chien.

Le journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi, qui avait lancé sa chaussure sur George Bush, dit avoir été torturé en prison.


COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE SOIS DRÔLE ET IRONIQUE QUAND JE VOIS CES ACTUALITÉS ?

Dur dur d'être drôle avec cette actualité qui plombe le moral de tout le monde.
Alors, chers lecteurs, je m’excuse, mais je n’ai rien d'ironique à écrire ces jours-ci. C’est pas bon pour mon audience, ça, tiens.
Alors aujourd’hui c’est récréation, je vous mets une petite vidéo, que beaucoup d’entre vous connaissent, mais qui me fait toujours rire.

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11 sept. 2009

Le buzz du jour

Des journalistes, quand y'en a un ça va, c'est quand y'en a plusieurs qu'il y a des problèmes.
Brice Hortefeux ne me contredira pas, c'est certain. Aujourd'hui, on n'a parlé que de ça, la fameuse vidéo où le ministre de ... euh il est ministre de quoi déjà ?
- de la Gaffe ... non, c'est pas ça.
- du jeu de mot ... non c'est pas ça, car cela ne me parle pas.
Bon, je sais plus !
Je reprends : la vidéo où le ministre ose des propos que l'on peut clairement qualifier de racistes.
Bref, je n'irai pas jusqu'à la poster sur mon blog, car tout le monde l'a vue et revue, c'est fatigant. Toutefois, je note que sa manière vaine de s'expliquer n'a pas convaincu grand monde : "je parlais des photos, quand y'en a une ça va, mais quand y'en a plusieurs.."
Votre nez s'allonge Mr le ministre... euh de quoi alors ? de l'humour ? non, c'est pas ça non plus ! Je vais bien finir par m'en souvenir, de sa fonction !

Ce soir, dans les différents JT, on nous a resorti un best-of des bêtises prononcées ou faites par nos politiques, du "casse-toi pov con" de Nicolas qui-vous-savez, au "les profs devraient passer 35 h par semaine dans les collèges" de Ségolène qui-vous-savez. Sans oublier Rachida Dati titubant a 14 juillet.

Ah, ça y est j'ai retrouvé : il est ministre de l'intérieur ! (c'est bien ça ?)

Ma vidéo préférée reste sans conteste celle de Nadine Morano, qui date de 2008, au congrès des jeunes de son parti.

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8 sept. 2009

H1... N1... Touché ... Grippé !

Illustration : Sti, 2009.
http://www.ilovesti.com/

Un vent de panique souffle actuellement dans nos oreilles. On ne parle que d’elle : la grippe A et ses ravages. A moins de revenir d’hibernation ou de longs mois passés en immersion totale avec les manchots du pôle sud, tout le monde sait que le virus de la grippe H1N1 (c’est son nom de code) a commencé à attaquer les êtres humains que nous sommes, partout, surtout au sein des écoles, que l’on ferme par précaution.
Il faut dire que chat échaudé craint l’eau froide. On se souvient du manque de communication de la part du gouvernement pendant l’épisode du sang contaminé ou plus récemment, en 2003, pendant la canicule. A contrario, la communication, non que dis-je, le matraquage actuel est à la limite de l’infantilisation. Mais comme je me dois d’être prudente moi-aussi, je vous fais un copié-collé des recommandations essentielles :

-> éviter tout contact avec une personne malade ;
-> se laver régulièrement les mains avec du savon ou avec une solution hydro alcoolique (en vente en pharmacies et grandes surfaces) ;
-> se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier (que vous devez jeter dans une poubelle) lorsque vous toussez ou éternuez.

Source : http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/monquotidienenpandemie/?lang=fr
Pour celles et ceux qui ont besoin d’une démonstration de lavage de mains, Le Point a publié une vidéo : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-08-26/grippe-a-se-laver-les-mains/920/0/371437
On nous demande aussi d’éviter tout contact physique, du serrage de paluche au baiser entre collègue, sur la joue bien sûr.
J’entendais même hier à la radio une autre préconisation : ne plus porter de cravate, vecteur de microbes.

A qui profite la grippe ?


En tout cas, dans cette affaire, les laboratoires pharmaceutiques se lavent les mains (avec du gel hydro alcoolique ?) puisque leur chiffre d’affaires grimpe plus vite que la propagation du virus. D’ailleurs la plupart des marques n’osent pas communiquer sur l’explosion de leurs ventes au premier semestre. Les rumeurs entendues sur d’éventuelles pénuries de stock ne sont pas fondées, mais elles profitent à tout un petit monde bien opportuniste (pharmaciens, labos, etc.). D’après le site latribune.fr, les ventes auraient quintuplé depuis février dernier.
Et si ça vous amuse, tapez « hydroalcoolique » sur le site de vente aux enchères Ebay.fr, vous allez halluciner. Une société a même lancé une peluche qui représente le microbe, afin de "rassurer des enfants" et s'en mettre plein les poches ?

Enfin, je terminerai ce billet en rassurant mes lecteurs : je ne suis pas atteinte du virus, et quand bien même, même malade, j’assurerai la publication bi-hebdomadaire sur mon blog, après avoir désinfecté mon clavier, ça va de soi.
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4 sept. 2009

Si à 40 ans tu ne t'es pas fait coacher, t'as raté ta vie !

Oui, je sais, un peu long le titre, pardon.
Le coaching est plus qu’à la mode, on ne parle plus que de ça. Lundi 31 août, un reportage au JT de France 2 nous présentait des employés, en pleine cession de relooking, financé par leur employeur.
(note du 22/09/09 : la vidéo n'est plus disponible sur le site de France 2)
Les trois jeunes filles, salariées d’un grand groupe hôtelier, sont suivies par les caméras des journalistes d’investigation (sic). L’une des participantes explique « quand on m’a proposé cette formation, j’ai pas pensé que c’était pour me dévaloriser ou parce que j’étais entre guillemet ‘moche’ qu’on m’a proposé cette formation, non, non. ». Quand je l’écoute, avec ces enchainements de « que » je me dis que c’est aussi une formation en français qu’il fallait, mais là je suis méchante, cela doit être « le stress de la caméra » qui l’a perturbée.
Première étape et non des moindre : le test colorimétrique. Coloriméquoi ? Le dictionnaire m’apprendra : « Qui a rapport à la mesure de l'intensité des couleurs”. Pour résumer, y’a des couleurs qui nous vont, d’autres pas. D’où l’intérêt du test. Bref, on n’apprend rien, et moi je me dis, que si pour ces entreprises, l’apparence devance la compétence, c’est bien dommage.
Quand au plombier, aperçu à la fin du reportage, se lance lui aussi dans de telles expérimentations, je l’imagine aisément appeler ses clients « Je serai en retard ce matin, je dois accorder les couleurs de mes vêtements. Pompez l’eau de vos toilettes sans moi, j’arrive dans une heure ». Et pendant ce temps, les shadocks pompaient, pompaient. Et les coachs pompent du fric aux désemparés et aux naïfs.
Autant en rire.

Même Susan Boyle s’y met. En effet, la « Poulidor » de l’émission anglaise « Incroyable talent » s’y est pliée pour les besoins d’une séance photo d’un magazine américain.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20090808.OBS6861/susan_boyle_relookee.html
Pour terminer ce billet, je vous laisse visionner un extrait du film « Le coach », qui sort le 9 septembre prochain, avec les truculents Jean Paul Rouve et Gérard Lanvin. J’ai eu la chance de voir ce film en avant-première. Il dépeint avec beaucoup d’humour une navrante réalité : aujourd’hui, le coach est devenu un messie, il nous éduque pour réussir et sans lui rien n’est possible. Je pensais jusqu’alors que nos expériences, bonnes ou malheureuses étaient là pour nous forger, et qu’avec de bonnes remises en questions personnelles régulières, on progressait. Faut croire que non. Cette volonté de nous infantiliser me fatigue, notamment à la télévision, avec ces émissions niaises qui nous disent comment s'habiller, comment bouger notre graisse, comment manger, comment parler, et enfin, comment décorer notre maison...
Finalement, autant en rire, et avec ce film c'est chose faite.
Plus d'infos sur ce film

3 sept. 2009

Brèves de trottoir


Loin de moi l'idée de copier Jean Louis Gourio et ses excellentissimes brèves de comptoir, mais quand on ouvre bien grand les oreilles, dans la rue, dans les magasins, ou ailleurs, on entend des trucs très drôles. Je vais essayer de compiler ce que j'ai entendu ces dernières semaines, au hasard dans les magasins, les brocantes, ou ailleurs. A celles et ceux qui pensent que ce pour ce nouveau billet, je me suis pas foulée, je dirai "c'est pas faux !"


- Figure toi que je suis allée à l'hôpital, et là-bas je me suis faite entuber ! (ne pas confondre les EN et les IN : ça change tout le sens ! merci à Zaz de me l’avoir racontée celle-ci)


Discussion entre deux caissières de chez Carrefour, quelque part dans le Nord de la France (je ne dirai pas où !)
- j'aime pas la pastèque !
- ah bon, même pas en granité ?
- en graniquoi ? je connais pas cette variété de pastèque !

Un petit garçon, de 6 ans environ, et son père :
- Papa, c’est quoi que t’as dans la main, dis ?
- Une pellicule photo, mon chéri
- …
- Pour mettre dans l’appareil et faire des photos
- …
- Et après je vais les développer
- ….
- C’est parce que papa n’a pas le même appareil que maman, maman a un numérique.
- …
- Bon, tu demanderas à ta mère, elle t’expliquera !


Entendu en vacances :
- C’était bien, l’excursion avec les dauphins…mais je pensais qu’au moins y’avait un spectacle, chu déçu !
Oui, c’est ça, Mr le touriste, et pourquoi pas des dauphins en tutu qui sautent dans un cerceau tous les jours à 15 heures ?


- si je change de marque de litière, mon chat n'ira plus dedans, va se retenir, et risquer l'éclosion intestinale (celle-là est de moi, un jour de grande fatigue, comme quoi !)
Vous pouvez m'en suggérer d'autres dans les commentaires, ou par e mail, je serai ravie de les publier : ça me fera du travail en moins, hé hé !